Rues scolaires
Des écoles trop polluées à Bruxelles !
A Bruxelles, le trafic routier est responsable de 63% des émissions d’oxydes d’azote (NOx). Notre campagne #LesChercheursDair a montré qu’une part importante de cette pollution se retrouve dans les cours des écoles de la capitale, dont beaucoup sont exposées à des concentrations en dioxyde d’azote (NO2) supérieures à la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une précédente étude de Greenpeace avait montré que les classes sont également polluées au NO2. Or on sait qu’en Belgique, un enfant de primaire passe près de la moitié de l’année à l’école (soit 180 jours).
Vous voulez nous aider à protéger nos enfants de la pollution de l’air en demandant des rues scolaires ? Nous prévoyons d’organiser des mobilisations festives en 2022 avec cette demande comme fer de lance. Inscrivez-vous ci-dessous et nous vous recontacterons pour vous convier à ces mobilisations.
Pourquoi est-ce un problème ?
Du fait, entre autres, que leur corps est encore en développement, les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution atmosphérique. Différentes études ont montré qu’une exposition à la pollution de l’air peut avoir de graves conséquences sur la santé des enfants :
- asthme
- bronchites chroniques
- Cancers
- Troubles cognitifs
- etc.
Comment mieux protéger nos enfants ?
Afin de lutter contre la pollution de l’air dans les écoles, nous demandons la création de rues scolaires. Nous entendons par “rue scolaire” une rue qui se trouve à proximité immédiate d’une école et qui est fermée de manière permanente (pas seulement de manière temporaire comme prévue par le code la route) à la circulation motorisée.
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Une récente étude menée à Londres à montré que la création de rues scolaires a permis de faire baisser la concentration en NO2 jusqu’à 23% devant des écoles. D’autres enquêtes montrent que la mise en place d’une rue scolaire entraîne la diminution de l’utilisation de la voiture par les parents d’élèves pour se rendre à l’école. Les rues scolaires permettent également d’encourager l’utilisation de modes actifs qui développent l’autonomie des enfants : marche, trottinette, vélo, etc.. Enfin, les rues scolaires aident à améliorer la sécurité routière aux abords de l’école (moins de longues files à remontrer à vélo, de passages piétons encombrés, etc.) et offrent un espace de rencontre et de convivialité à la communauté scolaire.
Nous demandons donc que les 19 communes bruxelloises équipent toutes les écoles qui peuvent l’être d’une rue scolaire fermée en permanence d’ici la fin de ce mandat (2024). Ailleurs en Europe, les rues scolaires connaissent un développement beaucoup plus rapide qu’à Bruxelles. Depuis avril 2020, Londres a mis en place plus de 500 rues scolaires, Paris plus de 150, etc.
Il faut agir maintenant pour améliorer la qualité de l’air que nos enfants respirent ! A Bruxelles, trop peu de rues sont fermées à la circulation aux heures d’entrée et sorties des écoles, encore moins encore pour la fermeture totale au trafic motorisé. Ce n’est pas suffisant ! Nous demandons davantage de rues scolaires !
Parents, enfants, citoyen.ne.s, mobilisons nous pour faire avancer les rues scolaires.
Au moins 60 écoles trop polluées à Bruxelles
Les zones trop polluées sont une réalité à Bruxelles
Au moins une soixantaine d’écoles concernées
La campagne de science collaborative menée par les Chercheurs d’air, en collaboration avec Bruxelles Environnement, évalue la situation.
La nouvelle recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en matière de dioxyde d’azote (NO2) est dépassée dans toutes les écoles bruxelloises où des mesures ont été faites. Voilà l’un des grands enseignements de l’étude réalisée par l’asbl Les chercheurs d’air, en collaboration avec Bruxelles Environnement qui a rédigé le rapport technique, et avec le soutien de Bloomberg Philanthropies et des 19 communes bruxelloises.
Des mesures du dioxyde d’azote (1), émis à 60% par le trafic routier en Région bruxelloise, ont été réalisées pendant 12 mois (d’octobre 2020 à octobre 2021), dans 134 sites, dont 67 écoles et 2 crèches. Toutes sont donc exposées à des concentrations de NO2 supérieures à la recommandation de l’OMS fixée, en septembre dernier, à une moyenne annuelle de 10µg/m3. Certaines dépassent de plus de trois fois cette valeur.
Même constat pour les 54 citoyens qui ont participé à la campagne. La valeur annuelle de l’OMS est à chaque fois dépassée. Des points noirs sont à épingler. Ainsi, un point de mesure, se situant boulevard du Jardin botanique, a enregistré une concentration moyenne de plus de 50 μg/m³. La valeur de l’OMS a également été dépassée de plus de 4 fois rue Dansaert.
Il faut noter que les résultats de cette campagne ont été obtenus dans des conditions particulièrement favorables pour la qualité de l’air puisque la crise sanitaire a fortement ralenti l’activité économique, et donc l’intensité du trafic routier.
Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré : “Malgré le confinement et une réduction du trafic routier, principal émetteur de NO2, l’air de Bruxelles est toujours trop pollué. Les enfants, dont l’organisme est en développement, sont particulièrement vulnérables à cette pollution. Il n’est ni normal ni acceptable qu’autant d’établissements scolaires soient exposés à des concentrations en NO2 dangereuses pour la santé. Il est urgent d’accélérer la mise en place de mesures ambitieuses, telles que le déploiement de nouvelles rues scolaires et le renforcement de la zone basses émissions pour améliorer la qualité de l’air dans la Région bruxelloise.”
Autre constat : 132 sites sur les 134 mesurés respectent la valeur limite annuelle européenne de 40 microgrammes par m³, limite qui doit être respectée sous peine d’éventuelles sanctions de l’Europe. Deux sites de mesure se situant sur la petite ceinture la dépassent, avec des concentrations de 45 et 52 μg/m³. Notons que cette valeur devrait être, elle aussi, revue à la baisse dans le futur. Des discussions sont en cours au niveau européen pour rapprocher cette valeur de la recommandation de l’OMS afin de préserver davantage la santé des citoyens.
Olivier Brasseur, expert qualité de l’air chez Bruxelles Environnement : “Cette campagne nous a permis d’étendre nos connaissances en matière de pollution de l’air et de repérer plus en détail les zones à risque. C’est l’une des clés pour agir efficacement. Ces zones se trouvent la plupart du temps dans les rues où le trafic routier est intense et dont la géométrie est de type canyon, à savoir des rues étroites bordées par de grands bâtiments. Cette campagne démontre également tout l’intérêt des tubes passifs pour enrichir notre dispositif de mesure actuel, composé de 10 stations, dont 2 installées récemment sur la petite ceinture.”
Antha Williams, responsable des programmes sur le climat et l’environnement chez Bloomberg Philanthropies, a déclaré : « Chaque enfant à Bruxelles mérite de respirer un air pur, malheureusement ce n’est pas une réalité aujourd’hui. Cette étude révèle l’importance de la surveillance de la pollution de l’air dans les villes par la collecte de données afin d’identifier où il est urgent d’agir pour lutter contre ses effets nocifs. Chez Bloomberg Philanthropies, nous sommes persuadés que les villes sont les acteurs clefs de la mise en œuvre de solutions concrètes en efficaces pour la protection des citoyens contre l’exposition à une pollution nocive. En œuvrant en partenariat avec les villes de Bruxelles, Londres, Paris, Delhi et Jakarta, nous espérons donner aux autorités locales et à la société civile les données nécessaires pour la mise en œuvre de mesures plus efficaces afin de lutter contre la pollution de l’air et protéger la santé de tous les citoyens.”
La pollution de l’air est un véritable problème de santé publique. Selon IRCELINE (2), 323 Bruxellois sont morts prématurément en 2018 à cause du dioxyde d’azote. La pollution de l’air cause également des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, et a un coût financier pour la société.
Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Action sociale et de la santé, “Cette campagne innovante de mesure nous a permis de travailler main dans la main avec les citoyens, afin de cerner beaucoup plus finement les zones les plus polluées dans notre ville. Les résultats obtenus sont interpellants et doivent nous pousser, à tous les niveaux de pouvoir, à redoubler d’efforts pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons tous les jours et atteindre les recommandations de l’OMS. C’est vital car la pollution de l’air a un impact significatif sur notre santé. Un réseau de mesure secondaire sera pérennisé, et des mesures ambitieuses seront prises pour mieux protéger la santé des Bruxellois.es, en particulier les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées.”
Cette campagne de mesure du dioxyde d’azote pilotée par Les Chercheurs d’Air s’inscrit dans le cadre du Brussels Clean Air Partnership. Ce partenariat, lancé en 2021 par la fondation Bloomberg Philanthropies, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles Environnement, regroupe différentes initiatives bruxelloises sur la qualité de l’air, telles que Cureuzenair et Babel’Air. Les résultats de la campagne Curieuzenair, menée dans 3000 lieux bruxellois, viendront notamment compléter la présente campagne. Les résultats sont attendus mi-mars.
Notes
(1) Les mesures ont été effectuées grâce à des tubes dits “passifs” analysés par le laboratoire accrédité Passam. Les résultats ont ensuite été analysés par le laboratoire de Bruxelles Environnement. Parmi les 134 participants se trouvent 54 citoyens qui ont été sélectionnés car ils vivent à proximité d’un axe routier principal. 2 crèches, 60 écoles maternelles et primaires, 7 écoles secondaires, 1 université, 2 homes, 1 centre culturel, 1 piscine communale, 1 maison de l’emploi et 5 stations de mesure de Bruxelles Environnement ont également participé à la campagne.
(2) Source IRCELINE : Dans la Région de Bruxelles-Capitale, on estime que l’exposition aux PM2,5, NO2 et O3 dans l’air a causé respectivement 627, 323 et 19 décès prématurés pendant l’année 2018.
CONTACT PRESSE LES CHERCHEURS D'AIR
Pierre Dornier
Les chercheurs d’air
+32 496 81 52 63
pierre@leschercheursdair.be
CONTACT PRESSE BRUXELLES ENVIRONNEMENT
Pascale Hourman
Porte-parole de Bruxelles Environnement
+32 490523789
phourman@environnement.brussels
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À Bruxelles, les diesels en circulation sont toujours trop polluants
À Bruxelles, les diesels en circulation sont toujours trop polluants
Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par l’organisation non gouvernementale ICCT (International Council on Clean Transportation) est sans équivoque : près de la moitié des kilomètres sont parcourus à Bruxelles par des véhicules diesel dont les émissions dépassent largement les limites réglementaires. Les organisations actives dans la protection de la qualité de l’air à Bruxelles répondent : n’attendons pas 2030 pour sortir du diesel à Bruxelles.
L’ICCT publie aujourd’hui les résultats de mesures des émissions réelles des véhicules en circulation à Bruxelles, réalisées en automne dernier. Pendant deux mois, en collaboration avec Bruxelles Environnement, les émissions de 130 588 véhicules ont été mesurées à des points clés de la ville, grâce à la technologie de remote sensing. Les résultats montrent que pour les véhicules diesel en circulation à Bruxelles et équipés de moteurs de 6 à 15 ans d’âge, les émissions réelles d’oxyde d’azote peuvent être jusqu’à 5 fois supérieures aux limites réglementaires. Or, presque la moitié des mesures réalisées par cette étude concernaient ce genre de véhicules. De plus, ces types de moteur diesel ont un impact important sur les émissions. Par exemple, les voitures diesel Euro 5 (mis en circulation à partir de 2011) contribuent à hauteur de 40% des émissions d’oxyde d’azote des voitures, tout en ne représentant que 20 % des véhicules mesurés.
À Bruxelles, les autorités ont prévu la sortie de tous les moteurs diesel d’ici 2030. Selon les organisations actives dans la protection de la qualité de l’air, le rapport d’ICCT montre que la sortie des véhicules diesel est urgente et devrait être accélérée.
Raf Pauly, coordinateur pour le BRAL, réagit: « Ce rapport montre à quel point la sortie des diesel Euro 4 en janvier 2022 est importante pour la qualité de l’air à Bruxelles, et que la zone de basses émissions est un outil important. Mais il montre aussi que pour les autres moteurs diesel, plus nombreux encore, les niveaux d’émissions de dioxyde d’azote et de particules fines sont trop élevés. Les moteurs diesel appartiennent au passé. A Paris, ils seront interdits dès 2024. Il faut accélérer la sortie de ces moteurs le plus tôt possible, et ce avant 2030.«
Ce rapport est publié deux semaines après la mise à jour du ranking d’ISGlobal, qui positionne Bruxelles en 8ème position des villes européennes les plus meurtrières en termes d’exposition au NO2. D’après ce ranking, 433 décès prématurés pourraient être évités si les niveaux de pollution de l’air étaient alignés aux dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. De plus, selon une étude d’EPHA en octobre 2020, chaque Bruxellois perd en moyenne 1.395 euros à cause de coûts en soins de santé dûs la pollution de l’air par an.
Pierre Dornier, président de l’ASBL Les Chercheurs d’Air, réagit également: « Cette étude est un nouveau signal d’alarme. Le diesel propre n’existe pas. Il coûte cher à notre santé, à notre planète et à notre porte-monnaie. La région Bruxelloise doit accélérer la mise en place d’outils pour que tout le monde puisse s’affranchir de ce carburant fossile au plus vite : accompagnement des citoyens vers une mobilité durable, aides aux professionnels, bornes de recharge rapide pour les taxis, etc. Les solutions existent, utilisons les !«
Notes aux rédacteurs
La pollution de l’air est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme le plus grand risque environnemental pour la santé dans le monde.
En septembre, L’OMS a revu ses recommandations: les concentrations de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO2) ne devraient pas dépasser une moyenne annuelle de 5 µg/m3 et 10 µg/m3, respectivement.
En Belgique, Bruxelles a été classée en 8ème position parmi les 10 villes européennes les plus meurtrières en raison de la pollution de l’air, tandis qu’Anvers est en 2ème position.
Selon un rapport publié par Bruxelles Environnement en janvier 2021, la pollution de l’air provoque de nombreuses maladies, comme l’asthme, les cancers du poumon et autres troubles respiratoires chroniques (en particulier chez l’enfant). Selon cette étude, bannir les véhicules thermiques d’ici 2030 permettrait de sauver un peu plus de 100 personnes d’une mort prématurée par an. Selon une étude d’EPHA en octobre 2020, chaque Bruxellois perd en moyenne 1.395 euros à cause de la pollution de l’air par an.
A Bruxelles, selon le rapport de Bruxelles Environnement précédemment cité, une grande partie des émissions de polluants atmosphériques provient du trafic routier. En 2019, en RBC, le trafic routier a été responsable de 61% des émissions d’oxyde d’azote (NOx), et de 27% des émissions de particules fines PM2,5, qui sont deux importants types de polluants atmosphériques.
CONTACTS
Raf Pauly, coordinateur pour le BRAL
raf@bral.brussels
+32487319420
Pierre Dornier, président de l'ASBL Les Chercheurs D'air
pierre@leschercheursdair.be
+32496 815 263
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Vasiliki & Nikolaos
Vasiliki & Nikolaos
My name is Vasiliki. I’m a low-profile (shy could also be the word) Greek/Cypriot, born in France and now living in Belgium. I believe that little, kind, generous actions can change the world. I love my family, dancing, litterature, bicycles, chocolate, popcorn and discovering new places and things. I also love my husband, who is the best, always supporting me, including with this campaign 🙂 I was motivated to take part in the campaign #LesChercheursDair because the realisation of the whole project depended on the involvement of volunteers – therefore, I wanted to help and play my part in making it a success and delivering results. In addition, like many people, I am concerned about the quality of the air we all breathe, so I wanted to participate in an action which, among others, will raise awareness about the importance of the issue! Last but not least, I am interested in finding out more on the quality of the air that we breathe in my neighborhood, as well as the differences in air quality among various areas (e.g. my area vs. the city centre).

Gabriel, Daniela & Umberto
Gabriel, Daniela & Umberto
Je m’appelle Umberto. Avec ma femme Daniela et mon fils Gabriel nous sommes une famille italienne qui aime la nature, les animaux, la mer et faire du vélo. Je travaille sur l’innovation des transports publics et je suis persuadé que la voiture individuelle ne devrait pas prendre autant de place en ville. Partager les transports, et l’espace public pour faire du vélo et marcher, c’est lutter efficacement contre la pollution de l’air mais aussi contre le changement climatique. Et en plus ça coûte moins cher. A mon avis, l’intérêt de cette enquête citoyenne et collective menée par Les chercheurs d’air est qu’elle donne l’opportunité aux citoyens de savoir ce qu’ils respirent réellement. Et si les résultats ne sont pas bons, ils peuvent demander des actions concrètes à leurs élus.

Thomas
Thomas
Je m’appelle Thomas. Je suis papa de 2 garçons. J’aime faire du vélo à Bruxelles, me promener dans ses quartiers et généralement découvrir de nouvelles choses. Urbaniste de métier je m’intéresse à la ville et ses changements. J’aime aussi jardiner, jouer du piano et manger un bon repas en bonne compagnie. J’ai rejoint cette campagne des Chercheurs d’air pour comprendre à quel point mon environnement de vie est impacté par la pollution de l’air et pouvoir avec les résultats changer les choses pour que mes enfants puissent grandir dans un environnement plus sain.

Thomas
Thomas
Je m’appelle Thomas. Indécis devant l’éternel, je change d’avis régulièrement sur ce que je veux faire. Je suis un glouton de nouvelles expériences, de sport et de voyages. Mes hobbies du moment sont l’escalade urbaine et la navigation. De parents Wallons, mais ayant grandi en Flandres, je me plais le plus à Bruxelles. J’ai habité un an à New Delhi et je me souviens avoir entièrement arrêté d’y faire du sport à cause de la pollution. On se disait que « respirer l’air là-bas, c’est comme fumer un paquet de cigarettes par jour ». On n’en est pas encore là à Bruxelles, mais la qualité de l’air est un facteur de santé et de bien-être essentiel et tout à fait maîtrisable. Comme j’habite dans un lieu très fréquenté à Schaerbeek, ça me semblait avoir beaucoup de sens de participer au projet des Chercheurs d’air. Je m’attends à ce que les résultats appuient l’énorme importance d’une politique qui lutte plus contre la pollution de l’air à Bruxelles.

Tatiana
Tatiana
My name is Tatiana. I moved to Brussels from the UK. I enjoy this multinational and multicultural city but I’d like to see it getting even better! Fresh air is something that all people in the city deserve to have. It is our basic right to enjoy a clean environment, to grow healthy children and to make sure that our parents have happy and healthy lives without pollution, which kills many. This is why I joined this project by Les chercheurs d’air. I wanted to take concrete action. I hope that my contribution will make a positive impact on the lives of Brussels citizens.

Pierre
Pierre
Je m’appelle Pierre, je suis Bruxellois et père de famille. Ces deux qualités me projettent vers l’avenir. Elles me font participer activement au débat sur mon lieu de vie. Dans mon travail, j’aide les gens à bien communiquer ensemble et je soutiens les jeunes dans leur recherches et questionnements. Ce qui m’a donné envie de rejoindre la campagne #LesChercheursDair, c’est la possibilité de participer de manière constructive et collective à la lutte contre la pollution de l’air à Bruxelles. Pour moi, la récolte participative de données sur la qualité de l’air est une réponse à un besoin vital tourné vers le futur. J’espère que ces données pourront être utilisées pour mettre en place des mesures contre les sources de pollution afin d’obtenir une meilleure qualité de vie commune.

Nuria
Nuria
Je m’appelle Nuria, je viens de Barcelone et j’habite à Bruxelles depuis 1993. Puéricultrice de profession, j’attache beaucoup d’importance à la santé des enfants. Actuellement je suis militante et élue écologiste à Woluwe-Saint-Lambert. J’ai participé à cette expérience de science collaborative parce que j’espère que les résultats nous permettront de savoir ce que nous respirons vraiment et qu’ils pousseront nos élu.e.s à trouver des solutions contre la pollution de l’air.. J’ai hâte de connaître les résultats pour ma commune et pour le reste de Bruxelles !
