Je m’appelle Chloé. Je lutte à mon échelle contre la pollution, le changement climatique et la perte de la biodiversité.

Chloé

Chloé

Je m’appelle Chloé. Je suis une Bruxelloise engagée dans la transition pour une société plus durable. Je lutte à mon échelle contre la pollution, le changement climatique et la perte de la biodiversité. Je suis toujours prête à motiver d’autres personnes à agir aussi à leur échelle. Mélomane aimant danser, j’apprécie tout autant le calme de la  Forêt de Soignes ou des montagnes. J’adore aussi rouler à vélo dans les rues de Bruxelles, de préférence les cheveux au vent. La pollution de l’air est un sujet qui me préoccupe depuis longtemps. C’est un énorme problème sanitaire dans les villes, principalement en raison du trafic motorisé. L’ennui est que la pollution reste invisible à l’œil nu. Pour lutter efficacement contre ce fléau, il faut disposer de données, les documenter et rassembler tout cela sous forme d’une politique ambitieuse qui rend le problème et les solutions visibles. C’est pour cette raison que j’ai décidé de participer à la campagne des Chercheurs d’air.

Je m’appelle Chloé. Je lutte à mon échelle contre la pollution, le changement climatique et la perte de la biodiversité.

Chloé & Luca : Nous formons un duo créatif. Nous sommes tous les deux peintres. Nous sommes aussi sensibilisés à l’environnement.

Chloé & Luca

Chloé & Luca

Je m’appelle Chloé. Avec mon fils Luca nous formons un duo créatif : nous sommes tous les deux peintres. Nous sommes aussi sensibilisés à l’environnement. Nous avons récemment participé, ensemble, à la marche pour le climat, nous partageons une démarche zéro déchet et nous essayons de diminuer notre empreinte carbone. Ce qui nous a motivé à rejoindre le projet des Chercheurs d’air est le fait de pouvoir poser un acte concret, de pouvoir se sentir acteur vers un mieux vivre dans une ville où l’air pur ne devrait pas être qu’une illusion. Nous espérons sincèrement que, suite à la publication des résultats, des mesures fortes seront prises pour lutter contre la pollution de l’air à Bruxelles.

Chloé & Luca : Nous formons un duo créatif. Nous sommes tous les deux peintres. Nous sommes aussi sensibilisés à l’environnement.

Je m’appelle Arnaud. Je suis belge, et mon travail est de venir en aide aux porteurs de projets en agriculture urbaine.

Arnaud

Arnaud

Je m’appelle Arnaud. Je suis Belge depuis toujours et Bruxellois depuis xxx. Mon travail est de venir en aide aux porteurs de projets en agriculture urbaine Le reste de mon temps je le dédie à mes enfants. Notre famille a subi une pollution chronique pendant une longue période sans que personne, ni organismes ni services publics, n’intervienne. Pour nous, participer à la campagne des Chercheurs d’air était une manière de compenser cette absence d’aide, de reprendre une forme d’emprise sur la qualité de l’air que nous respirons. Si les résultats sont mauvais nous espérons que nos élus réagiront !

Je m’appelle Arnaud. Je suis belge, et mon travail est de venir en aide aux porteurs de projets en agriculture urbaine.


Je m’appelle Anne-Marie. En quête de sens, j’habite à Bruxelles depuis 2007 où je soutiens la croissance de start-ups...

Anne-Marie

Anne-Marie

Je m’appelle Anne-Marie. En quête de sens, j’habite à Bruxelles depuis 2007 où je soutiens la croissance de start-ups apportant des solutions technologiques aux secteurs agricole et alimentaire. Je voulais contribuer à ce projet des Chercheurs d’air pour permettre une objectivation du problème de la qualité de l’air à Bruxelles. J’espère que les résultats déboucheront sur des actions concrètes et efficaces, et entre autres  sur une amélioration de la situation pour les usagers de l’espace public.

Je m’appelle Anne-Marie. En quête de sens, j’habite à Bruxelles depuis 2007 où je soutiens la croissance de start-ups...


Ik ben Annelies, ingeweken Brusselaar en radiomaker. Ik loop, wandel en fiets graag in Brussel. Meten is weten.

Annelies

Annelies

Ik ben Annelies, ingeweken Brusselaar en radiomaker. Ik loop, wandel en fiets graag in Brussel. Meten is weten. Gezonde lucht is belangrijk voor onze gezondheid. Ik wil dat mijn dochter gezond en wel opgroeit in Brussel. 

Ik ben Annelies, ingeweken Brusselaar en radiomaker. Ik loop, wandel en fiets graag in Brussel. Meten is weten.

Je m’appelle Anne. Je fabrique des objets en réutilisant des objets jetés comme des jouets cassés ou de vieilles assiettes.

Anne

Anne

Je m’appelle Anne. Je vis à Bruxelles depuis 3 ans. Je suis sculptrice. Je fabrique des objets en réutilisant des objets jetés comme des jouets cassés ou de vieilles assiettes. J’aime aussi beaucoup me promener et voyager. Tous les jours je balaie ma chambre, tous les jours un petit tas noir se forme. L’évier de ma salle de bain devient noir si je ne l’utilise pas pendant une semaine. Juste pour voir, j’ai laissé un seau d’eau près de la fenêtre et après une semaine on pouvait voir une tâche d’huile arc-en-ciel à la surface. J’ai participé au projet des Chercheurs d’air parce que, suite à ces quelques expériences, je voulais savoir ce que je respirais vraiment.

Je m’appelle Anne. Je fabrique des objets en réutilisant des objets jetés comme des jouets cassés ou de vieilles assiettes.

Ik ben Ankelien. Mama van 2, verwonderd door de stad, haar diversiteit en rijkdom aan mensen en culturen en door...

Ankelien

Ankelien

Ik ben Ankelien. Mama van 2, verwonderd door de stad, haar diversiteit en rijkdom aan mensen en culturen en door wat er uit de ontmoeting en uitwisseling daartussen ontstaat. Waarom ik deelnam: Ik hou erg van de stad en woon er graag, maar ik maak me zorgen over het effect van de slechte luchtkwaliteit op mijn gezondheid en nog meer op de gezondheid van mijn twee zoontjes. Zicht krijgen op de ernst van de situatie is een noodzakelijk stap, maar hopelijk niet de enige op weg naar schonere lucht in Brussel.

Ik ben Ankelien. Mama van 2, verwonderd door de stad, haar diversiteit en rijkdom aan mensen en culturen en door...

Je m’appelle Amandine. J’aime ma ville, et je voudrais pouvoir y résider tout en vivant dans un environnement sain.

Amandine

Amandine

Je m’appelle Amandine. J’aime ma ville, et je voudrais pouvoir y résider tout en vivant dans un environnement sain. Les deux ne devraient pas être incompatibles. C’est pourquoi j’ai voulu participer à la campagne #LesChercheursDair. Je pense que c’est une excellente manière de mettre la question de la qualité de l’air sur le devant de la scène. Et plus la pollution de l’air sera visible, plus on va en parler ; et plus on va en parler, plus on a de chances de trouver des solutions.

Je m’appelle Amandine. J’aime ma ville, et je voudrais pouvoir y résider tout en vivant dans un environnement sain.

Nouvelles normes : l'OMS a annoncé aujourd'hui une forte baisse des seuils de pollution de l'air considérés dangereux pour la santé.

L'air à Bruxelles trop pollué selon les nouvelles normes de l’OMS

L'air à Bruxelles est trop pollué selon les nouvelles normes de l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd’hui une réduction drastique des seuils à partir desquels la pollution de l’air est dangereuse pour la santé. Ces seuils sont largement dépassés à Bruxelles, déplorent les experts et activistes pour un air plus sain. Le gouvernement bruxellois doit prendre des mesures pour aligner la qualité de l’air sur son territoire aux nouvelles normes de l’OMS.

Aujourd’hui, l’OMS a annoncé des changements radicaux par rapport à ses recommandations précédentes sur la menace que représente la pollution atmosphérique pour la santé humaine. L’organisme scientifique a divisé par deux le seuil maximal pour les particules fines (PM2,5), et par quatre celui pour le dioxyde d’azote (NO2).

Dans sa déclaration de politique régionale, le gouvernement bruxellois s’est engagé à aligner le niveau de qualité de l’air en ville aux valeurs recommandées par l’OMS. Avec cette dernière annonce, l’écart actuel entre les limites légales de l’OMS et les limites légales utilisées à Bruxelles ne fait que s’accroître. Pour PM2,5 par exemple, Bruxelles tolère des niveaux de pollution cinq fois plus élevés que les nouvelles recommandations de l’OMS. Pour le NO2, les limites légales selon Bruxelles sont désormais quatre fois plus élevées que les nouvelles limites recommandées par l’OMS.

Ugo Taddei, juriste chez ClientEarth, a déclaré : « Ces nouvelles directives montrent que la conclusion est irréfutable : la pollution atmosphérique, même à des niveaux inférieurs à ce que l’on pensait auparavant, met gravement en danger la santé des gens et des mesures doivent être prises. Cela doit servir de signal d’alarme pour le gouvernement de Bruxelles – il doit respecter son engagement d’aligner les normes de qualité de l’air sur les directives de l’OMS. Un air propre et sain est un droit fondamental. Le gouvernement bruxellois ne pourra plus feindre l’ignorance, face au tribunal, devant les personnes dont la santé a souffert des impacts de la pollution atmosphérique. »

A Bruxelles, les chiffres de la pollution de l’air sont éloquents. En 2019, avant le confinement, aucune station de mesure du NO2  n’a enregistré de données inférieures aux nouveaux seuils de l’OMS selon les données d’IRCEL-CELINE. Toujours en 2019, la moyenne annuelle du NO2 à la station Arts-Loi, l’une des plus exposées au trafic routier, était de 52 μg/m3 , soit un niveau cinq fois supérieur à ce qui est préconisé par l’OMS.

Eva Zemmour, de l’ASBL Les Chercheurs d’Air, déclare: “Les derniers chiffres disponibles  le montrent, l’air de Bruxelles est toujours beaucoup trop pollué. Les enfants, dont l’organisme est en développement, sont particulièrement vulnérables à cette pollution. Il est urgent pour le gouvernement bruxellois d’accélérer la mise en place de mesures ambitieuses, telles que le déploiement de nouvelles rues scolaires et le renforcement de la zone de basses émissions pour améliorer la qualité de l’air dans la Région Bruxelloise.”

Plus de 500 Bruxellois.es meurent prématurément chaque année à cause du NO2. De plus, la pollution de l’air a coûté 1,6 milliard d’euros à la région bruxelloise en 2018. La prochaine étape du gouvernement pour améliorer la qualité de l’air sera en janvier 2022, lorsque les véhicules diesel Euro 4 (mis en circulation entre 2006 et 2010) ne pourront plus circuler sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

FIN

Note aux rédacteurs 

La pollution de l’air est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme le plus grand risque environnemental pour la santé dans le monde.

Dès aujourd’hui, l’OMS recommande que les concentrations de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO2) ne dépassent pas une moyenne annuelle de 5 µg/m3 et 10 µg/m3, respectivement. Les directives précédentes étaient fixées à 10 µg/m3 pour les PM2,5 et 40 µg/m3 pour le NO2.

Bruxelles a été classée parmi les 10 villes européennes les plus meurtrières en raison de la pollution de l’air.

Selon le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, la pollution atmosphérique (PM2,5) a été responsable de près de 7 500 décès prématurés en Belgique pour la seule année 2018. En 2018, le nombre de décès prématurés liés à l’exposition au NO2 en Belgique était de 1200.

Selon un rapport publié par CE Delft en octobre 2020, la pollution de l’air coûte chaque citoyen bruxellois en moyenne près de 1 400 euros par an.

Selon les données de la qualité de l’air publiées par la Cellule Interrégionale de l’Environnement Belge (IRCEL-CELINE), il existe au regard des limites légales de l’Union Européenne des niveaux illégaux et nocifs de dioxyde d’azote (NO2) dans toutes les grandes routes de Bruxelles, comme le long de la Petite Ceinture, de la rue de la Loi, et de la E40 entre l’avenue Reyers et la frontière avec la Région flamande.

Les cartes IRCEL-CELINE montrent également qu’en 2019, les niveaux de particules fines (PM2,5) dépassaient les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur tout le territoire de la région bruxelloise.

Dans le cadre du plan national énergie-climat, le gouvernement bruxellois a annoncé son intention d’interdire la circulation des véhicules diesel dans la région Bruxelles-Capitale d’ici 2030 et des véhicules à essence d’ici 2035.

Dans la déclaration de politique générale commune au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et au Collège réuni de la Commission communautaire commune, le gouvernement s’est engagé à « [aligner] et [faire converger] les seuils actuellement fixés pour tous les polluants vers les valeurs recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

Le mois dernier, le Parlement européen a adopté une résolution demandant à la Commission européenne d’aligner les normes juridiques de l’UE en matière de qualité de l’air sur les directives de l’OMS.

CONTACT

 

ClientEarth

Bianca Vergnaud

+32 471 88 70 95

bvergnaud@clientearth.org

 

Les Chercheurs d’Air

Eva Zemmour

+32456 30 43 25

eva@leschercheursdair.be


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Plan ambitieux : la zone de basses émissions fait partie des outils les plus efficaces pour lutter contre la pollution de l’air à Bruxelles.

Pollution de l'air : il faut un plan ambitieux à Bruxelles

Il faut un plan plus ambitieux pour combattre la pollution de l’air à Bruxelles

Cette carte blanche a initiallement été publiée dans Le Soir

Comme l’a montré une récente analyse de CE Delft, la zone de basses émissions (LEZ – Low Emission Zone) fait partie des outils les plus efficaces pour lutter contre la pollution de l’air à Bruxelles.

Pour rappel, cette mesure vise à réserver, petit à petit, les rues de la Région Bruxelloise aux moyens de transport les moins polluants. Par exemple, à partir du 1er janvier 2022 , les voitures diesel de plus de 11 ans ne pourront plus circuler sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC).

Malheureusement cette sortie du moteur thermique ne va pas assez vite. En effet, la région veut attendre jusqu’en 2030 pour se libérer complètement des véhicules diesels et 2035 pour les essences et gaz. Et encore, des exceptions seront faites pour certains poids lourds et les autocars qui pourront continuer à circuler après 2035.

Afin de lutter contre la pollution de l’air dans les écoles, nous demandons la création de rues scolaires.

Des effets directs sur la santé

Ce sont pourtant près de 1.000 personnes qui meurent prématurément chaque année à Bruxelles à cause de la pollution de l’air, dont une grande partie (63% pour le dioxyde d’azote et 29% pour les particules fines PM2.5) est émise par le trafic routier. Comme l’illustre la série de témoignages de Bruxellois.es récoltés par l’ASBL Les chercheurs d’air, la pollution de l’air peut avoir des effets très directs sur la santé : crises d’asthme (particulièrement chez les enfants), sinusites et bronchites chroniques. Certains accidents cardiovasculaires et cancers sont également liés à la mauvaise qualité de l’air.

Une pollution très coûteuse

La pollution de l’air coûte aussi très cher aux finances de la région. En 2018 ce coût s’est élevé à 1,6 milliard d’euros, soit près de 1.400 € par Bruxellois.e.

Un calendrier LEZ ambitieux permettrait de réduire fortement les concentrations en NO2 à Bruxelles à court terme, et ainsi de sauver des centaines de vies. Par exemple, à Madrid et à Londres, grâce à une sortie plus rapide du diesel et de l’essence, la pollution au NO2 a respectivement chuté jusqu’à 32% entre juin 2018 et juin 2019 et jusqu’à 44% entre février 2017 et janvier 2020. A Bruxelles, les effets de la LEZ sont bien moins impressionnants. Entre 2018 et 2019, les concentrations annuelles de NO2 ont diminué de 10% seulement en moyenne.

L’exemple montré par d’autres grandes villes

Il est important de préciser que la sortie du diesel d’ici 2025 et de l’essence d’ici 2030 est possible. Des villes bien plus grandes que Bruxelles s’y sont engagées et sont en bonne voie pour y parvenir. A Londres, à partir du 25 octobre 2021, seules les voitures diesel Euro 6 (immatriculées entre 2015 et 2019) seront autorisées sur une surface de plus de 850 km2, alors qu’à Bruxelles (160 km2), les Euro 5 (immatriculées entre 2011 et 2015) seront encore autorisées jusqu’en 2024. Autre exemple avec la Métropole du Grand Paris, qui s’étend sur une surface deux fois plus importante que la RBC et qui compte six fois plus d’habitant.e.s, tous les véhicules diesels seront interdits d’ici 2024 et tous les essences d’ici 2030, soit respectivement 6 et 5 ans avant Bruxelles. Enfin, à Amsterdam, dont la superficie et la population sont similaires à celle de Bruxelles, tous les véhicules motorisés devront être zéro-émission à partir de 2030.

Favoriser les alternatives

En Région Bruxelloise, des alternatives sérieuses aux véhicules thermiques individuels existent : la mobilité douce et/ou les transports publics et/ou les véhicules partagés permettent déjà de se rendre presque partout. Mais en étant encore plus soutenues et développées, ces alternatives pourraient devenir encore plus attractives.

Par exemple, en réduisant la part de l’espace public réservé aux voitures au profit des bus et trams, on pourrait augmenter la vitesse moyenne de ces derniers (16 km/h actuellement). Et plus de place pour la mobilité active permettrait d’accroître le nombre de déplacements à pied et à vélo car ces derniers seraient plus rapides et plus sécurisés.

En parallèle, les solutions de partage de voitures et utilitaires électriques doivent être soutenues afin de combler les vides laissés par le transport public.

Enfin, la prime Bruxell’air doit être renforcée pour s’assurer que les ménages les plus défavorisés puissent facilement trouver des alternatives si leur véhicule ne peut plus circuler. Il est cependant utile de rappeler que les ménages Bruxellois avec les revenus les plus faibles n’ont que rarement une voiture mais qu’ils sont en général plus durement impactés par la pollution de l’air. La mise en place d’une LEZ plus ambitieuse, avec des mesures d’accompagnement adéquates, n’est donc pas une mesure « anti-pauvres » comme on l’entend parfois, loin s’en faut.

Sur la base de ces éléments, la Région de Bruxelles-Capitale, et plus particulièrement le ministre Alain Maron, doit profiter de la révision actuelle du calendrier de la Zone Basse-Emission pour proposer une sortie du diesel en 2025 au plus tard et une sortie de l’essence et du gaz en 2030 au plus tard.

Waarom de lage-emissiezone in Brussel sneller invoeren?

Zoals blijkt uit een recente analyse van CE Delft is de lage-emissiezone (LEZ – Low Emission Zone) een van de meest doeltreffende instrumenten in de strijd tegen de luchtvervuiling in Brussel.

Die maatregel wil, zoals bekend, de straten van het Brussels Gewest geleidelijk aan voorbehouden voor de minst vervuilende vervoermiddelen. Zo zullen bijvoorbeeld vanaf 1 januari 2022 dieselauto’s van meer dan 11 jaar oud niet meer mogen rijden op het grondgebied van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (BHG).

Jammer genoeg duurt het veel te lang om af te stappen van de verbrandingsmotor. Het gewest wil immers wachten tot 2030 om zich volledig te bevrijden van dieselvoertuigen en tot 2035 van auto’s op benzine. En dan zullen er nog uitzonderingen mogelijk zijn voor bepaalde vrachtwagens en voor touringcars, die ook na 2035 mogen blijven rijden.

Nochtans sterven er in Brussel elk jaar bijna 1000 mensen voortijdig als gevolg van de luchtvervuiling, die voor een groot deel (63% van de stikstofdioxide en 29% van het fijnstof PM2.5) wordt veroorzaakt door het wegverkeer. Zoals blijkt uit de reeks getuigenissen van Brusselaars opgetekend door vzw De Luchtzoekers, kan de luchtvervuiling heel directe gevolgen hebben voor de gezondheid: astma-aanvallen (vooral bij kinderen), sinusitis en chronische bronchitis. Er is ook een verband tussen sommige beroertes en kankers en de slechte luchtkwaliteit. De luchtvervuiling vormt ook een zware financiële belasting voor het gewest. In 2018 bedroegen die kosten 1,6 miljard euro, of bijna 1 400€ per Brusselaar.

Een ambitieuze kalender voor het invoeren van de LEZ zou de NO2-concentraties in Brussel op korte termijn sterk kunnen verminderen, en zo dus honderden levens kunnen redden. In Madrid en Londen bijvoorbeeld daalde de NO2-vervuiling dankzij een sneller verbod op diesel en benzine met respectievelijk 32% tussen juni 2018 en juni 2019  en 44% tussen februari 2017 en januari 2020. In Brussel zijn de gevolgen van de LEZ heel wat minder indrukwekkend. Tussen 2018 en 2019 daalde de jaarlijkse NO2-concentratie met slechts gemiddeld 10%.

We willen er wel op wijzen dat de uitstap uit diesel tegen 2025 en uit benzine tegen 2030 mogelijk is. Steden die veel groter zijn dan Brussel, hebben zich daartoe verbonden en zijn goed op weg om te slagen. In Londen zullen vanaf 25 oktober 2021 bijvoorbeeld enkel nog Euro 6-dieselauto’s (ingeschreven tussen 2015 en 2019) worden toegelaten op een oppervlakte van 850 km2, terwijl in Brussel (160 km2) Euro 5-auto’s (ingeschreven tussen 2011 en 2015) nog zullen toegestaan zijn tot 2024. Een ander voorbeeld is de Parijse metropool, die zich uitstrekt over een oppervlakte die twee keer zo groot is als het BHG en die zes keer zoveel inwoners telt. Daar zullen alle dieselvoertuigen tegen 2024 verboden zijn en alle benzineauto’s tegen 2030 – dat wil zeggen respectievelijk 6 en 5 jaar eerder dan in Brussel. En ten slotte moeten in Amsterdam, met een gelijkaardige oppervlakte en bevolking als Brussel, alle gemotoriseerde voertuigen tegen 2030 een nuluitstoot hebben.

In het Brussels Gewest bestaan er ernstige alternatieven voor voertuigen met een verbrandingsmotor: via zachte mobiliteit en/of het openbaar vervoer en/of deelauto’s is het nu al mogelijk om bijna overal te komen. Maar die alternatieven zouden nog aantrekkelijker kunnen worden als ze nog verder zouden worden gesteund en ontwikkeld.

Door bijvoorbeeld het deel van de openbare ruimte dat is voorbehouden voor auto’s te beperken ten voordele van bussen en trams, zou de gemiddelde snelheid van die laatste (momenteel 16 km/uur) kunnen verhogen. En als er meer ruimte komt voor actieve mobiliteit, zou ook het aantal verplaatsingen te voet en met de fiets toenemen, omdat die dan sneller en veiliger zouden kunnen verlopen.

Daarnaast moet er steun komen voor oplossingen in de vorm van elektrische deelauto’s en -bestelwagens om de gaten in het openbaar vervoer te dichten.

En ten slotte moet ook de premie Bruxell’air worden versterkt, om ervoor te zorgen dat de meest kansarme gezinnen gemakkelijk alternatieven kunnen vinden als hun auto niet meer mag rijden. Al moeten we er wel aan herinneren dat de Brusselse gezinnen met de laagste inkomens slechts zelden een auto hebben, maar meestal wel harder worden getroffen door de luchtvervuiling. De invoering van een ambitieuzere LEZ, met de passende begeleidende maatregelen, is dus geen maatregel “tegen de armen” zoals soms te horen is, integendeel.

Op basis van die elementen moet het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, en meer bepaald minister Alain Maron, de huidige herziening van de kalender van de lage-emissiezone aangrijpen om een uitstap uit diesel tegen uiterlijk 2025 en uit benzine en gas tegen uiterlijk 2030 voor te stellen.


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