Renforcement de la LEZ après 2025 : une bonne nouvelle, mais Bruxelles devrait interdire tous les véhicules polluants d’ici 2030.

LEZ renforcée après 2025 : une avancée encore timide

Renforcement de la LEZ après 2025: une bonne nouvelle, mais Bruxelles devrait interdire tous les véhicules polluants d’ici 2030

Aujourd’hui, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a annoncé le renforcement de la zone de basses émissions à Bruxelles après 2025 (1). Cette annonce prévoit l’élimination progressive des voitures et camionnettes diesel jusqu’en 2030, tandis que l’essence et le gaz seront interdits à partir de 2035 pour ces véhicules. Aucune date n’a été avancée pour les camions et les autocars, tandis que les bus devront attendre 2036 (2).

Les organisations qui luttent pour une meilleure qualité de l’air à Bruxelles se réjouissent après l’annonce du gouvernement bruxellois d’une date de fin pour la circulation des voitures polluantes dans la ville, mais exhortent celui-ci à accélérer le calendrier et à assurer qu’il concerne tous les véhicules, comme c’est déjà le cas dans d’autres villes européennes.

Eva Zemmour, Coordinatrice de projets chez Les chercheurs d’air, réagit: “L’annonce de la fin des carburants fossiles à Bruxelles est assurément une bonne nouvelle. Mais nous ne pouvons pas attendre encore 10 ou 15 ans, les conséquences sanitaires, économiques et climatiques sont bien trop pressantes. Des capitales comme Paris et Amsterdam n’auront plus de moteurs thermiques d’ici 2030. Pourquoi Bruxelles attendrait jusqu’en 2035 au plus tôt?

A Bruxelles, selon une nouvelle étude réalisée par Bruxelles Environnement, l’exposition aux particules fines (PM2.5) et dioxyde d’azote (NO2) issues essentiellement du trafic routier a causé 950 décès prématurés en 2018. Actuellement 100% de la population bruxelloise est exposée à des niveaux de PM2.5 nocifs pour la santé, selon l’Organisation mondiale de la Santé. L’étude montre qu’en retirant tous les véhicules thermiques du territoire de la zone de basses émissions en incluant les poids lourds d’ici 2030, ce pourcentage tomberait à 3-4%. De la même façon, le nombre de décès prématurés diminuerait de 110 décès par an.

Ugo Taddei, Directeur de la nature et de la santé chez ClientEarth, réagit: “Chaque citoyen.ne bruxellois.e est actuellement exposé.e à des niveaux de PM2.5 supérieurs aux recommandations de l’OMS et cela a un impact significatif sur leur santé jour après jour. L’élimination des moteurs à combustion interne aura des avantages clairs et importants pour réduire la pollution de l’air et protéger la santé. Alors pourquoi attendre si longtemps? Le gouvernement bruxellois a le devoir légal et moral de protéger ses citoyen.ne.s et de mettre en place les mesures qui garantiront un air sain le plus rapidement possible.

Une récente enquête de Yougov commandée par la Clean Cities Campaign (3) montre que six Bruxellois sur dix (61%) souhaitent que la pollution due au trafic soit réduite et que ⅔ d’entre eux demandent des mesures plus audacieuses pour lutter contre la pollution atmosphérique dans leur ville.

Marie-Charlotte Debouche, coordinatrice de la campagne Clean Cities en Belgique, réagit: “Les citoyen.ne.s sont conscient.e.s de l’impact des véhicules polluants sur leur santé et demandent plus d’actions contre la pollution de l’air au niveau local. Le gouvernement bruxellois a certainement fait un pas historique pour Bruxelles aujourd’hui, mais doit maintenant écouter la voix des citoyen.ne.s et réviser la proposition actuelle pour interdire tous les véhicules à essence, diesel et gaz de la ville d’ici 2030 au plus tard.

Le calendrier de la zone de basses-émissions fait actuellement l’objet d’un arrêté royal, qui sera présenté aux différents conseils d’avis avant l’été.

 

Notes à l’éditeur:

(1) La LEZ a été créée en 2019 pour restreindre la circulation des véhicules à carburant fossile dans les 19 communes bruxelloises d’ici 2025. Elle permet actuellement à la plupart des véhicules à carburant fossile (diesel Euro 4,5,6 ainsi que les véhicules à essence et au gaz Euro 2,3,4,5,6) de circuler dans la ville.

(2) https://rudivervoort.brussels/news_/bruxelles-adopte-la-reglementation-et-une-feuille-de-route-pour-la-sortie-du-diesel-en-2030-et-de-lessence-lpg-en-2035/

(3) La Clean Cities Campaign est un nouveau mouvement européen dont le but est d’encourager les villes à passer à des transports sans émissions d’ici 2030. Pour en savoir plus : www.cleancitiescampaign.org

CONTACT

Eva Zemmour
Les Chercheurs d’Air
+32456 30 43 25
eva@leschercheursdair.be

Marie-Charlotte Debouche
Clean Cities Campaign
+32472904808
marie-charlotte.debouche@cleancitiescampaign.org

Bianca Vergnaud
ClientEarth
+32471 88 70 95
bvergnaud@clientearth.org


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Brussels groups call for greater pollution action as coroner confirms lax laws are killer

Brussels groups call for greater pollution action as coroner confirms lax laws are killer

A UK coroner has issued a Prevention of Future Deaths report, asking the UK government to align legal limits for air pollution with the World Health Organization (WHO) guidelines to save lives.

The report follows the coroner’s December ruling confirming that the UK’s illegal levels of air pollution from traffic contributed to the death of 9-year-old Ella Adoo-Kissi-Debrah.

The coroner’s assessment not only has implications on how air pollution should be tackled in the UK, but in cities across Europe – including Brussels.

Responding to the coroner’s report, ClientEarth’s head of clean air Ugo Taddei said: “Pollution is often touted as an ‘invisible killer’ but for a long time the Brussels authorities have been well aware of where harmful emissions are coming from and the impacts they are having on people’s health. All the while, solutions have been at their fingertips: strengthening the Low Emission Zone would quickly remove the most polluting vehicles from our roads.

“Toxic air is clearly not going to disappear on its own. The Brussels government needs to do right by its commitment to align air quality standards with the WHO guidelines so that people in Brussels can safely breathe clean and healthy air and prevent lives like Ella’s being cut short.”

Elodie Mertz, air quality and mobility expert at Greenpeace Belgium, said: “Correctly measuring air pollution and communicating its harmful effects is a must and only the first steps towards the ambitious measures that must be taken by local, regional and national authorities in each country. Among these measures, we need more and better alternatives to cars and the phase-out of combustion engine traffic by 2030 at the very latest. Not doing so would be detrimental to our health, particularly children, like Ella.”

Tim Cassiers from BRAL said: “This report should push the Brussels government to live up to the promise it made to the people of Brussels to align its air quality standards with the WHO guidelines. The UK coroner shows that this is the right way forward, as did the European Parliament last month. We ask the Brussels region to prevent future deaths by making the WHO guidelines on air quality legally binding and by continuing to develop policies like Smart.Move, which reduce car traffic.”

Eva Zemmour from Les Chercheurs d’air said: “This sad story reminds us that air pollution kills, literally. It is our representatives’ duty not only to inform us about the quality of the air we breathe, but to protect us from it when it is polluted. Unfortunately, when it comes to putting in place ambitious clean air measures, Brussels is lagging behind. The region must follow the examples from other European cities such as Paris, London and Amsterdam and create a stronger low emission zone by 2030 at the latest. Doing so, would save hundreds of lives every year.”

 

Notes to editors:

Air pollution is recognised by the World Health Organization (WHO) as the biggest environmental health risk in the world.

Brussels was ranked among the top 10 cities with the worst health impacts from exposure to air pollution in Europe.

As part of the National Energy and Climate Plan, the Brussels government announced its intention to ban the circulation of diesel vehicles in the Capital region by 2030 and petrol vehicles by 2035.

In the Brussels Regional Government’s Coalition agreement, the government committed to “align and converge the thresholds currently set for all pollutants to the values recommended by the World Health Organization (WHO).”

Last month, the European Parliament adopted a resolution calling on the European Commission to align EU legal standards for air quality with WHO guidelines.

According to the latest report from the European Environment Agency, air pollution (PM2.5) was responsible for almost 7,500 premature deaths in Belgium in 2018 alone. In 2018, the premature deaths related to exposure to NO2 in Belgium was 1,200.

According to a report published by CE Delft in October 2020, air pollution costs on average almost €1,400 every year for each Brussels citizen.


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La zone basses émissions parmi les mesures les plus efficaces pour lutter contre le dioxyde d’azote (NO2) en ville.

LEZ : outil le plus efficace pour lutter contre le NO2 en ville

La zone basses émissions parmi les mesures les plus efficaces pour lutter contre le dioxyde d’azote en ville

Parmi les 28 mesures couramment mises en avant pour lutter contre la pollution de l’air en ville, la création d’une zone de basses émissions (LEZ) fait partie des plus efficaces, montre une nouvelle étude commandée par l’Alliance Européenne pour la Santé Publique (EPHA). En moyenne, les LEZ permettent une réduction des émissions d’oxydes d’azote (NOx) d’environ 20%. Les plus ambitieuses font chuter les niveaux de dioxyde d’azote (NO2) de presque 40%. Malheureusement la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) ne fait pas encore partie des bons élèves.

L’étude rappelle qu’à Londres les niveaux de NO2 ont baissé de 36% en moyenne grâce à la mise en place d’une Zone Très Basses Émissions (Ultra Low Emission Zone – ULEZ). A Bruxelles, les effets de la LEZ sont bien moins impressionnants. Entre 2018 et 2019, les concentrations annuelles de NO2 ont diminué de 10% seulement en moyenne.

Eva Zemmour, Coordinatrice de projets chez Les chercheurs d’air a déclaré : “À Bruxelles le NO2 est responsable de plus de 500 morts prématurées chaque année. Renforcer la zone de basses-émissions est la manière la plus efficace pour répondre rapidement à cette urgence sanitaire. La Région doit prendre des mesures socialement justes dans cette direction, sans attendre.”

L’étude précise que pour être efficace, une zone basses-émissions doit être ambitieuse, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas à Bruxelles. En effet, les deux-roues motorisés et les poids-lourds sont toujours autorisés à circuler sur le territoire de la région, bien qu’ils soient responsables d’une grande partie de la pollution de l’air. De plus, le calendrier de la LEZ est timide. Il ne prévoit une sortie des diesels que d’ici 2030 et des essences que d’ici 2035, alors que d’autres grandes villes Européennes comme Paris par exemple franchiront ce pas 5 ans plus tôt.

Eva Zemmour a ajouté : “Les villes européennes qui ont mis en place une zone basses-émissions ambitieuses ont observé une forte diminution de la pollution au NO2. L’enjeu aujourd’hui pour Bruxelles est de s’emparer de ces exemples et d’investir dans la santé de ses habitant.e.s.”

Sascha Marschang, Secrétaire Général ad interim à EPHA, a déclaré: “Alors que nous combattons le Covid-19 avec des vaccins, nous devons également lutter contre le facteur aggravant de tant de maladies, la pollution de l’air. Protéger la santé des personnes est essentiel, et les citoyens devraient pousser les bourgmestres à jouer un rôle de premier plan pour un air plus sain. Le moment est venu pour les communes de dépenser une partie des financements des plans de relance pour «reconstruire en mieux» notre mobilité afin d’améliorer la santé des gens et leur environnement.

A Bruxelles la pollution au dioxyde d’azote, émise à plus de 60% par le trafic routier, est responsable de plus de 500 morts prématurées chaque année. La pollution de l’air a également un coût économique : en 2018 chaque Bruxellois.e a perdu en moyenne 1 395€ à cause des particules fines, du NO2 et de l’ozone.

Contacts :

Les chercheurs d’air

Eva Zemmour

eva@leschercheursdair.be

+32 456 30 43 25

European Public Health Alliance

Matteo Barisione

matteo@epha.org

+32 492 42 89 33


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A Bruxelles, près de 530 morts prématurées pourraient être évitées chaque année si le niveau de pollution au dioxyde d’azote était plus bas

530 morts par an à cause du NO2

Bruxelles, huitième ville européennes où le dioxyde d’azote est le plus meurtrier

Parmi 1000 villes européennes analysées, Bruxelles est la huitième où le taux de mortalité dû au dioxyde d’azote (NO2) est le plus élevé. C’est ce que nous montre une nouvelle étude menée par le Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans The Lancet Planetary Health.

A Bruxelles, près de 530 morts prématurées pourraient être évitées chaque année si le niveau de pollution au dioxyde d’azote y était similaire à celui des villes les plus propres d’Europe, comme Tromso en Norvège. En respectant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce ne sont que 20 morts prématurées par an qui pourraient être évitées.

Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré : “Cette étude montre clairement que même si les recommandations de l’OMS étaient respectées, des centaines de Bruxellois.e.s mourraient quand même prématurément à cause du dioxyde d’azote. Il est donc urgent d’abaisser les limites de pollution au NO2 et de mettre en place des contrôles efficaces pour s’assurer que ces seuils soient respectés.

Ugo Taddei, juriste à ClientEarth, a ajouté : « Cette étude est un autre rappel choquant des taux de mortalité stupéfiants liés à la pollution du trafic à Bruxelles. Plus alarmant encore, le réseau de surveillance de la qualité de l’air à Bruxelles est défectueux et sous-estime les niveaux réels de pollution dans la ville. Les effets sur la santé pourraient donc être encore plus graves que ce que l’étude révèle. C’est pourquoi ClientEarth poursuit une action en justice avec des résidents locaux pour exiger des autorités régionales qu’elles mesurent avec précision la pollution de l’air et adoptent un plan ambitieux, robuste et détaillé en matière de qualité de l’air. Nous espérons que la décision finale, qui sera rendue ce mois-ci, poussera le gouvernement bruxellois à prendre enfin les mesures nécessaires pour protéger les citoyens bruxellois de la pollution nocive le plus rapidement possible. »

La pollution de l’air au dioxyde d’azote est principalement émise par les moteurs thermiques. A Bruxelles 63% des émissions d’oxyde d’azote sont dues au trafic routier. Pour lutter efficacement contre ce polluant, il est nécessaire d’augmenter la part modale des déplacements à pied, à vélo et en transport en commun, de réduire le nombre des véhicules motorisés en ville et d’accélérer l’électrification des véhicules essentiels.

Pierre Dornier a conclu : “Des outils, comme la zone de basses-émission, existent déjà. Ils doivent être renforcés au plus vite. Bruxelles doit mettre en place une zone zéro-émission d’ici 2030, comme Paris, Amsterdam ou Rome. N’attendons pas jusqu’en 2035.

Contact :

Les chercheurs d’air
Pierre Dornier
pierre@leschercheursdair.be
0496 81 52 63

ClientEarth
Ugo Taddei
UTaddei@clientearth.org
02 808 4323


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Témoignages : vous souffrez de la pollution de l'air à Bruxelles ? Vous avez des proches affectés ? Vous pouvez témoigner !

Témoignages

Campagne de témoignages #MieuxVautPrévenir


Nous donnons la parole à des Bruxellois.e.s qui souffrent ou ont souffert de la pollution de l’air. Crise d’asthme liée à un pic de pollution, maladie chronique… Les histoires de celles et ceux pour qui la pollution de l’air affecte le quotidien sont nombreuses. Alors que de plus en plus d’études démontrent qu’il s’agit d’un problème majeur de santé publique, nous militons pour que des actions soient mises en œuvre pour préserver la santé de tou.t.e.s.

Cliquez ici pour témoigner

Jonas raconte la crise d’asthme que sa fille Nina a vécu lorsqu’elle était âgée de 1 an, en avril 2019. A cette même période, Bruxelles connaissait un pic de pollution important. Le passage aux urgences de l’hôpital Saint-Jean où il trouve de nombreux parents avec leurs enfants qui souffrent comme sa fille, le diagnostic alarmant du médecin sont autant d’éléments qui ont marqué Jonas et sa famille. Ce même mois d’avril 2019, Stan, alors 3 ans, est emmené aux urgences à la suite d’ une inflammation pulmonaire. Le témoignage de sa maman, Veerle, est à retrouver ici.

Ruth raconte la dure manière dont la pollution de l’air l’affecte au quotidien. Diagnostiquée avec une sinusite alors qu’elle est enceinte de son premier enfant, elle reçoit de vives recommandations de son médecin de déménager hors de Bruxelles pour avoir accès à un air de meilleure qualité. Suite à une deuxième grossesse durant laquelle ses symptômes se sont aggravés, elle décidera de ne pas avoir de troisième enfant.

Timothy raconte comment, deux ans après son arrivée à Bruxelles, il a commencé à développer un asthme chronique dont les symptômes continuent de s’aggraver. Il explique que ses symptômes disparaissent quand il quitte la ville, et qu’il envisage, malgré lui, de quitter Bruxelles si sa santé ne s’améliore pas.

Natacha raconte comment, en tant que formatrice-vélo, elle a été exposée durant des années à la pollution de l’air dans le trafic bruxellois. En mai 2019, lorsque ses symptômes d’asthme sont apparus et se sont aggravés, elle a pris une décision majeure qui lui permet de préserver sa santé tout en restant à Bruxelles : elle a changé de métier. A travers son témoignage, nous avons un aperçu de l’impact de la pollution de l’air sur le quotidien de nombreux.ses bruxellois.es : adapter ses déplacements hors des heures de pointe, ne pas faire de sport lorsque la qualité de l’air est trop mauvaise…

Marie, souffre des sinus lorsque exposée à la pollution de l’air. Maux de tête, sinus encombrés, fatigue, visage gonflé…Marie raconte les effets sur son quotidien de sa forte exposition à la pollution de l’air. Aujourd’hui opérée des sinus, ses symptômes sont moindres mais toujours présents. Elle a obtenu la confirmation par son médecin que ses problèmes de santé étaient liés à la pollution de l’air à laquelle elle était fortement exposée.

Veerle raconte la nuit durant laquelle avec son mari elle a dû emmener son fils Stan, alors 3 ans, aux urgences suite à de fortes douleurs et des difficultés respiratoires. Le diagnostic sera celui d’une inflammation pulmonaire spontanée. Cette nuit d’avril 2019 correspond à une période de pic de pollution à Bruxelles. Durant la même période, Jonas a dû emmener sa fille Nina aux urgences suite à une crise d’asthme. Voici son témoignage.

Pourquoi témoigner ?


En contribuant au déclenchement ou à l’aggravation de nombreuses affections respiratoires (asthme, bronchites chroniques) et cardiovasculaires (hypertension, AVC), la pollution de l’air tue des centaines de Bruxellois.e.s chaque année.

Bien que des témoignages existent, comme celui de Clotilde Nonnez ci-dessus ou de Rosamund Adoo-Kissi-Debrah ici, les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé restent encore méconnus pour beaucoup de citoyen.ne.s.

Il est donc essentiel de multiplier et de valoriser les récits qui racontent, via des exemples concrets, l’importance que peut avoir un air de mauvaise qualité sur notre santé.

Plus il y aura de voix qui se feront entendre, plus vite des mesures seront prises pour nous permettre de respirer un air sain.

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Qui peut témoigner ?


Nous recherchons des habitant.e.s de Bruxelles dont la santé a été impactée de manière notable par la pollution de l’air.

Par exemple, si vous, ou votre enfant, avez dû aller aux urgences à cause d’une crise d’asthme, d’une bronchite ou d’une pneumonie apparue au même moment qu’un pic de pollution. Si vous avez une maladie chronique probablement causée ou aggravée par la pollution de l’air, votre témoignage nous intéresse aussi !

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Comment témoigner ?


Il vous suffit de remplir ce formulaire. Nous nous engageons à ne pas divulguer les informations ci-dessous sans votre accord préalable.

 

FAQ


Vous habitez Bruxelles et souffrez d’une pathologie qui pourrait être causée ou aggravée par la pollution de l’air. Nous encourageons des personnes de tous les âges et nationalités à témoigner. Les personnes mineures sont aussi encouragées à témoigner avec l’accord d’un parent. Vous pouvez aussi, en tant que parent, témoigner pour votre enfant en bas âge.

Dans un souci d’inclusivité, il est possible de témoigner dans la langue de votre choix (français, néerlandais, anglais, arabe, turc, italien, langue des signes…).

Nous souhaitons réaliser aussi bien des témoignages écrits que de courtes vidéos. Dans le cas où vous souhaitez rester anonyme, il nous sera possible de réaliser un témoignage écrit et de prendre une photo qui ne permet pas de vous identifier.

Vos informations personnelles ne seront pas partagées, et vous avez libre choix de décider si vous souhaitez que votre prénom et/ou nom soit associé au témoignage.

Si vous ne trouvez pas de réponse, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : pierre@leschercheursdair.be


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Donner plus de place à la mobilité active et partagée

Donner plus de place à la mobilité active et partagée


Nous demandons que, d’ici 2025, au moins 60% de la voirie soit réservée à la mobilité active et aux transports publics.


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La mobilité active (marche et vélo) ou partagée (transports en commun, voitures partagées, trottinettes électriques partagées, etc.) est de plus en plus présente à Bruxelles. Depuis 2010, le nombre de cyclistes compté·es par Pro Velo a été multiplié par 4,7. Côté transports publics, l’usage est aussi en forte croissance avec une hausse du nombre de voyages de 45,9% en 10 ans.

La voiture reste cependant le mode de déplacement privilégié des Bruxellois·es. Cette domination s’explique entre autres par le fait que plus de la moitié de la voirie, c’est-à-dire les rues et les parkings, est encore réservée à la voiture.


Utilisation des modes de transport à Bruxelles

Voiture

Marche

Métro/tram/bus

Vélo


Afin de favoriser la mobilité active et les déplacements en transport public, il faut leur donner plus de place.

Cela permettrait aux cyclistes, grâce à des pistes cyclables séparées, de pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, ce qui augmenterait de manière significative la popularité de ce mode de déplacement.

Aussi, en augmentant l’espace réservé aux bus et aux trams (site propre), leur vitesse pourrait augmenter (16 km/h actuellement).


Part des ménages sans voiture à Bruxelles



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En 2018 la pollution de l'air a coûté 1.600.000.000€ à Bruxelles, montre une nouvelle étude commandée par l’EPHA.

La pollution a coûté 1.600.000.000€ à Bruxelles en 2018

La pollution de l’air a coûté plus d’un milliard d’euros aux Bruxellois.e.s en 2018

En 2018 chaque Bruxellois.e a perdu en moyenne 1 395€ à cause de la pollution de l’air, montre une nouvelle étude commandée par l’Alliance Européenne pour la Santé Publique (EPHA).

L’étude a calculé les coûts sanitaires de la pollution atmosphérique dans 432 villes européennes, dont Bruxelles. Ces coûts se divisent en deux catégories :

  • les dépenses directes, par exemple une hospitalisation suite à un accident cardiovasculaire provoqué par la pollution de l’air;
  • les dépenses indirectes, par exemple la contribution moindre à l’activité économique du pays des personnes souffrant de difficultés respiratoires chroniques liées à la pollution de l’air.

Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré “La pollution de l’air coûte très cher, littéralement, aux Bruxellois.e.s. Elle entraîne traitements, hospitalisations, journées de travail perdues, décès prématurés, autant de sources de dépense pour les malades mais également pour le reste des contribuables. Lutter contre la pollution de l’air c’est lutter pour une économie en meilleure santé.

A Bruxelles, la pollution de l’air est principalement émise par le trafic routier et le chauffage. Il est donc essentiel de

  • rendre la mobilité bruxelloise plus propre, entre autres en réservant plus d’espace à la mobilité active et aux transports en commun, ainsi qu’en instaurant une zone zéro-émission d’ici 2030 au plus tard.
  • mieux isoler les bâtiments résidentiels et tertiaires et utiliser des énergies de chauffage décarbonées.

La lutte contre la pollution de l’air est d’autant plus urgente qu’en plus de renforcer l’économie du pays, elle permettrait aussi de mieux se protéger du Coronavirus. Plusieurs études récentes ont en effet montré qu’il existe des liens entre l’exposition à la pollution de l’air et le taux de mortalité du COVID-19.

Sascha Marschang, Secrétaire général par intérim de l’EPHA a déclaré “Cette étude montre à nouveau que lutter contre la pollution de l’air permet d’améliorer la qualité de vie dans les villes européennes, d’un point de vue économique comme sanitaire. La pandémie de COVID-19 nous le rappelle. Moins de pollution de l’air, c’est être en meilleure santé, et donc réduire les risques de mourir du Coronavirus.

CONTACT

 

Pierre Dornier

Directeur Les chercheurs d'air

pierre@leschercheursdair.be

0496815263

CONTACT

 

Zoltán Massay-Kosubek

Policy Manager for Clean Air and Substranable Mobility EPHA

zoltan@epha.org

0499430468


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La pollution de l’air due au trafic routier pourrait augmenter jusqu’à 27% à Bruxelles après des décennies d’amélioration.

Attention au retour de la pollution

La pollution de l’air due au trafic routier pourrait augmenter jusqu’à 27% à Bruxelles après des décennies d’amélioration

Les villes européennes risquent de connaître une pollution atmosphérique plus importante qu’avant la pandémie de coronavirus, car l’utilisation de la voiture augmente à nouveau. Cette tendance est également évidente dans les villes belges.

14 octobre 2020 – Une nouvelle analyse montre comment l’utilisation accrue de la voiture après le confinement pourrait accroître les émissions de la circulation routière de plus d’un quart, si les gens choisissent la voiture plutôt que les transports publics ou d’autres solutions plus propres. Greenpeace et Les Chercheurs d’Air demandent aux autorités publiques de poursuivre la mise en œuvre de certaines mesures adoptées pendant la pandémie comme l’aménagement de pistes cyclables et de plus d’espace pour les piétons.

A Bruxelles, les émissions totales d’oxyde d’azote (NOx) du trafic routier augmenteraient de 5 % si les gens conduisaient 10 % de plus en voiture qu’avant la pandémie. Et les émissions de NOx pourraient être jusqu’à 24 % plus élevées si les gens utilisent leur voiture 50 % de plus, selon une nouvelle analyse commandée par Transport & Environnement (T&E). Selon Bruxelles Environnement, le trafic routier est la principale source d’émissions de NOx dans les villes européennes.

Les particules fines (PM2.5) provenant des véhicules pourraient augmenter jusqu’à 6 % si les voitures parcourent 10 % de kilomètres en plus, et de 31 % si elles en parcourent 50 % de plus. Les particules peuvent pénétrer profondément dans les poumons et être absorbées dans le sang, et ainsi renforcer des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et le cancer du poumon.

Selon les données, la réduction de la pollution atmosphérique observée dans la plupart des villes européennes depuis le début de la pandémie pourrait bientôt laisser place à un rebond des émissions toxiques provenant de la circulation automobile. Comme de nombreuses personnes évitent les transports publics par peur du coronavirus, la congestion est actuellement en augmentation dans la plupart des villes et pourrait entraîner des émissions dues à la circulation qui dépassent même les niveaux d’avant la crise.[1]

« Les données TomTom montrent qu’à Bruxelles, mais aussi à Gand et à Charleroi, il y a déjà plus de circulation automobile qu’avant le confinement. À Anvers et à Liège aussi, la tendance va dans ce sens. C’est très alarmant, surtout si l’on considère l’impact négatif sur la santé en combinaison avec l’actuelle pandémie de corona« , déclare Elodie Mertz de Greenpeace.

Une nouvelle augmentation des émissions de NOx et de PM2.5 due à la circulation serait une mauvaise nouvelle pour les villes qui présentaient déjà des niveaux dangereux de pollution atmosphérique avant la pandémie et qui, dans de nombreux cas, sont à nouveau confrontées à des niveaux de pollution proches ou supérieurs aux limites légales de l’Union européenne.

En outre, comme il est peu probable que cette pollution se répande uniformément dans les villes, elle exacerbera probablement les inégalités en matière d’exposition à la pollution atmosphérique pour les habitants des communautés les plus défavorisées.

« Nous sommes face à un potentiel effet tsunami : la pollution de l’air a fortement reculé pendant le confinement et elle risque maintenant de revenir frapper nos villes encore plus durement qu’avant. Tout doit être fait pour empêcher cette vague toxique de se former. Elle nous rendrait encore plus vulnérables au Coronavirus.« , explique Pierre Dornier des Chercheurs d’Air.

De nombreuses solutions sont disponibles pour contrer ce retour en force de la pollution. Les villes devraient rendre permanentes certaines nouvelles mesures adoptées pendant la pandémie, telles que les pistes cyclables aménagées et plus d’espace pour les piétons. Il est également temps d’intensifier, et non d’éliminer, les zones à faibles émissions, afin de mettre le cap sur un air réellement sain à respirer. Cela nécessite l’introduction de zones zéro émissions d’ici 2030 au plus tard.

« La pollution de l’air et le coronavirus sont un cocktail très dangereux que nous devons combattre. Des solutions, telles que la mobilité active et le transport électrique, sont disponibles. Il est maintenant urgent d’accélérer leur déploiement.« , conclut Elodie Mertz.

Notes: 

[1] Pour les chiffres actuels par ville, veuillez consulter le classement de TomTom sur les embouteillages : https://www.tomtom.com/en_gb/traffic-index/ranking/


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Mesures citoyennes : nouvelle campagne de science collaborative pour identifier et combattre les zones très polluées de Bruxelles.

12 mois de mesures citoyennes contre la pollution de l’air

12 mois de mesures citoyennes contre la pollution de l’air à Bruxelles


L’asbl Les chercheurs d’air, avec le soutien de Bruxelles Environnement, du Ministre Bruxellois de l’Environnement Alain Maron, de la fondation Bloomberg Philanthropies et de 17 communes [1] de la Région Bruxelloise, lance aujourd’hui une nouvelle campagne de science collaborative pour identifier et combattre les zones très polluées de la capitale.

Dans le cadre de cette campagne, les Bruxellois.e.s sont invité.e.s à mesurer gratuitement, d’octobre 2020 à octobre 2021, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) devant chez eux/elles. Les participant.e.s pourront ainsi connaître la qualité de l’air qu’ils/elles respirent au cours d’une année.

A l’échelle européenne, l’ampleur de ce projet est inédit : ce sera en effet la première fois qu’un projet de mesure du NO2 par des citoyen.ne.s durera aussi longtemps (12 mois).

Pierre Dornier, fondateur et président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré : “Comme nous l’a montré la pandémie de COVID-19, il est très difficile de lutter contre ce qu’on ne voit pas. Rendre la pollution de l’air visible, c’est la rendre vulnérable. De grands efforts doivent donc être faits en ce sens pour améliorer durablement la qualité de l’air à Bruxelles.

Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement, a déclaré : “La pollution de l’air est un vrai problème de santé publique, dont le Gouvernement bruxellois veut se saisir à bras le corps. Outre le renforcement du réseau de mesure officiel de la qualité de l’air, sur lequel nous travaillons, soutenir des initiatives citoyennes de ce type nous semble crucial. En étudiant de manière plus approfondie la pollution de l’air respirée dans une série de lieux sensibles de la Région, ce projet doit nous permettre d’informer nos décisions politiques, tout en sensibilisant les bruxellois à cette problématique importante.”

Antha Williams, Directrice des Programmes Environnement à Bloomberg Philanthropies, a déclaré: “La pandémie de COVID-19 nous a montré non seulement le besoin urgent d’améliorer la qualité de l’air, mais également la faculté qu’ont les citoyen.ne.s et les communautés à se protéger mutuellement et à travailler ensemble pour atteindre un objectif commun. Nous sommes ravis de soutenir ce projet qui met en avant une action collective visant à sensibiliser le grand public à la problématique de la pollution de l’air afin d’apporter un véritable changement.”

En plus des 50 citoyen.ne.s qui seront sélectionnés pour participer au projet, plus de 60 écoles de la Région de Bruxelles-Capitale prendront également part à la campagne en faisant les mesures dans leur cour de récréation.

Pierre Dornier a rajouté : “La pollution de l’air est susceptible de provoquer des maladies chroniques chez les enfants car leur organisme n’est pas encore mature. Laisser un enfant respirer un air pollué, c’est comme le laisser boire de l’alcool ou fumer des cigarettes, c’est inacceptable. Tout doit être fait pour leur garantir un air sain sans plus attendre.

Les données collectées au cours de ce projet seront analysées par un laboratoire indépendant et permettront d’identifier et de cartographier des zones dans lesquelles la pollution dépasserait les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et où des actions devraient être mise en place en priorité.

En Belgique, la pollution de l’air est un véritable problème sanitaire. Selon un récent rapport de l’Agence européenne de l’Environnement, celle-ci serait à l’origine de 9.380 décès prématurés par an. En 2016 le dioxyde d’azote aurait été responsable de 1 600 décès prématurés dans notre pays. Comme le démontrent de nombreuses études, la pollution de l’air a des effets particulièrement néfastes sur la santé des enfants : affaiblissement de la fonction pulmonaire, multiplication des cas d’asthme et de bronchite chronique, augmentation du risque d’obésité, de diabète, de troubles neurologiques et de dépression.

 

Notes

[1] Les communes suivante soutiennent la campagne en permettant à une ou plusieurs écoles de prendre part aux mesures : Anderlecht (1 école), Auderghem (4 écoles), Berchem-Sainte-Agathe (5 écoles), Bruxelles (6 écoles), Etterbeek (2 écoles), Forest (1 école), Ganshoren (2 écoles), Ixelles (5 écoles), Jette (10 écoles), Koekelberg (2 écoles), Molenbeek (nombre d’écoles à préciser), Saint-Gilles (4 écoles), Saint-Josse (2 écoles), Schaerbeek (1 école), Uccle (1 école), Watermael-Boitsfort (1 école) et Woluwe-Saint-Pierre (9 écoles). La communes d’Ixelles financera également l’installation de tube NO2 sur les résidences Jean Van Aa et Les heures douces, et celle de Saint-Gilles sur la crèche Ketje, le centre culturel Jacques Franck, la maison de l’emploi et la piscine Victor Boin.

CONTACTS

 

Pierre Dornier

Directeur Les chercheurs d'air

pierre@leschercheursdair.be

0496815263

Pascal Devos

Cabinet du Ministre bruxellois Alain Maron, en charge de l'Environnement

pdevos@gov.brussels

0478342377


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Quel air respirons-nous : utilisez notre carte interactive pour visualiser la pollution de l'air à Bruxelles.

Campagne #LesChercheursDair

Quelle est la qualité de l'air que nous respirons à Bruxelles ?


Afin de répondre à cette question nous avons mené pendant 12 mois, d’octobre 2020 à octobre 2021, une campagne de science collaborative pour mesurer les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) dans tout Bruxelles. C’est la première fois en Europe qu’un tel projet est menée sur une durée aussi longue.

Malheureusement, comme le montre la carte ci-dessous, nous respirons un air qui dépasse trop souvent le seuil recommandé par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS).

Mais ce n’est pas une fatalité, des solutions existent. Rejoignez-nous ! Ensemble nous pouvons faire disparaître la pollution de l’air de notre ville !

Concentrations en NO2, mois par mois, sur les 134 sites de la campagne


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Une situation particulièrement préoccupante dans les écoles


Il ressort de nos analyses que la recommandation de l’OMS en matière de NO2 est dépassée dans toutes les écoles bruxelloises où des mesures ont été faites. Certaines écoles sont exposées à des concentrations en NO2 qui dépassent de plus de 3 fois la recommandation de l’OMS.

Une des solutions qui existent pour améliorer la qualité de l’air que respirent nos enfants est de créer des rues scolaires. Par « rue scolaire » nous entendons « une rue qui est complètement fermée, et de manière permanente, au trafic routier ». Il a été montré que cet aménagement urbain peut faire baisser d’au moins 23% les concentrations en NO2.

Vous voulez nous aider à protéger nos enfants de la pollution de l’air en demandant des rues scolaires ? Nous prévoyons d’organiser des mobilisations festives en 2022 avec cette demande comme fer de lance. Inscrivez-vous ci-dessous et nous vous recontacterons pour vous convier à ces mobilisations.

Rejoignez-nous !

Pour aller plus loin


Vous voulez savoir pourquoi, comment, par qui cette campagne a été menée ? Vous voulez consulter les résultats en détails ? Vous voulez connaître nos revendications ?

Vous trouverez des réponses à toutes ces questions dans notre rapport de campagne, ainsi que dans le rapport technique de Bruxelles Environnement ci-dessous.

Rapport généralRapport technique

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