Communes : quels sont les parties qui soutiennent les rues scolaires. Enfants jouant dans une rue scolaire, ils dessinent au sol

Communes : quelles listes soutiennent les rues scolaires ?

Elections communales

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Quelles listes encouragent la création de rues scolaires

dans les communes ?


Dans le cadre des élections communales 2024, nous avons analysé le programme des listes qui se présentent dans les 19 communes bruxelloises. Nous avons noté, à chaque fois, si ces listes mentionnent, et donc soutiennent de manière proactive, les rues scolaires.

Il ressort de cette analyse les conclusions suivante :

  • Le PTB-PVDA encourage la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • Ecolo encourage la création de rues scolaires dans la majorité des communes où ils participent aux élections.
  • Groen encourage la création de rues scolaires dans la majorité des communes où ils participent aux élections.
  • Vooruit encourage la création de rues scolaires dans la majorité des communes où ils participent aux élections.
  • Le MR n’encourage pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • Le PS n’encourage pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • Le Engagés n’encouragent pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où ils participent aux élections.
  • DéFI n’encourage pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • La N-VA n’encourage pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • Open VLD n’encourage pas la création de rues scolaires dans la majorité des communes où il participe aux élections.
  • La position du CD&V n’est pas claire car nous n’avons pas trouvé tous les programmes.
  • Pour la Team Fouad Ahidar, nous n’avons pas trouvé de programmes spécifiques à chaque commune. Nous avons seulement trouvé un programme général pour toutes les communes où cette liste se présente. Ce programme ne mentionne pas les rues scolaires.

Nous pouvons également noter que la création de rues scolaires est encouragée dans la majorité des listes à

  • Evere
  • Forest
  • Ixelles
  • Koekelberg
  • Saint-Gilles
  • Schaerbeek
  • Watermael-Boitsfort

Par contre, dans les communes suivantes, la majorité des listes n’encourage pas la création de rues scolaires :

  • Anderlecht
  • Berchem-Sainte-Agathe
  • Bruxelles Ville
  • Etterbeek
  • Ganshoren
  • Jette
  • Saint-Josse
  • Uccle
  • Woluwe-Saint-Lambert

Pour rappel, les rues scolaires permettent de mieux protéger les enfants de la pollution de l’air, du bruit et des risques d’accidents de la route. Elles créent également des opportunités de végétalisation des abords d’écoles.

À l’heure actuelle, seules 9% des écoles maternelles et primaires de la Région bruxelloise bénéficient d’une rue scolaire. Pourtant, d’après notre récente étude, les écoles fondamentales sont surexposées au dioxyde d’azote (NO2), parfois entre deux et trois fois au-dessus du seuil de l’OMS. Or le dépassement de ce dernier « est associé à des risques importants pour la santé publique.”

Une analyse que nous avons menée montre que 70% des écoles bruxelloises pourraient facilement être équipées d’une rue scolaire.


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Mesures : la Place Flagey (Ixelles) et Barrière (Saint-Gilles) affichent des taux de NO2 bien supérieurs aux recommandations de l'OMS.

Rapport - Mesures NO2 quartiers apaisés Ixelles & Saint-Gilles

Mesures des concentrations en NO2 dans les quartiers “Flagey-Etangs” (Ixelles) et “ParviS” (Saint-Gilles)


Rapport (2ème version publiée le 03/10/2024)


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Introduction

Les quartiers apaisés font partie des mesures qui, sur le papier, aident à lutter contre la pollution de l’air émise par le trafic routier. À l’heure actuelle, il existe malheureusement peu de données qui confirment ou infirment cette hypothèse.

Nous avons donc lancé une campagne de mesures pour suivre l’évolution des concentrations en dioxyde d’azote (NO2), un polluant fortement lié au trafic routier, sur le territoire de deux nouveaux quartiers apaisés.

Est-ce que la qualité de l’air s’améliore au sein des quartiers apaisés ? Est-ce que la pollution est déplacée vers la périphérie des quartiers apaisés ? Les résultats de cette analyse devraient, à terme, nous aider à répondre à ces questions.

Étant donné que notre campagne s’étend sur plusieurs années, ce rapport sera amené à évoluer.

Concentrations en dioxyde d'azote (NO2), mois par mois, sur le territoire des quartiers "Flagey-Etangs" et "ParviS"

Méthode

  • Dispositif

Nous utilisons pour cette campagne des tubes dits “passifs” du laboratoire Passam. Ces derniers sont installés à deux mètres de hauteur en rue (sur le trottoir, sur un carrefour, etc.) pour une durée de trente jours. Ils sont remplacés tous les mois. Ils permettent ainsi de connaître la concentration moyenne mensuelle en NO2 aux différents points de mesure.

  • Localisation

Afin de pouvoir évaluer l’impact des quartiers apaisés, nous avons choisi deux zones dans lesquelles un nouveau plan de mobilité est ou sera bientôt mis en place. Ainsi, dans le premier cas, nous pourrons suivre les concentrations en NO2 à partir des toutes premières limitations du trafic routier et, dans le second cas, faire une comparaison entre avant et après les changements de circulation. Cela nous permettra d’évaluer l’impact de ces deux quartiers apaisés sur la pollution de l’air.

À Ixelles, nous évaluons le quartier “Flagey-Etangs” où les premières modifications du plan de mobilité ont débuté le 2 mai 2023.

Pour ce faire nous avons placé 14 points de mesure. Sept d’entre eux se trouvent sur la périphérie du quartier (Avenue de la Couronne, Boulevard Général Jacques, Avenue Louise, Rue Lesbroussart, Rue Malibran) et sept autres sont situés au sein du quartier (Rue Vilain XIIII, Square du Souvenir, Avenue des Eperons d’Or, Chaussée de Boondael, Chaussée de Vleurgat, Rue Jean Paquot). Ces mesures nous permettront de savoir, à terme, si les changements de circulation font baisser les concentrations en NO2 à l’intérieur du quartier et s’ils déplacent la pollution en périphérie du quartier.

À Saint-Gilles, nous évaluons le quartier “ParviS” où les premiers changements de circulation devraient avoir lieu en 2024.

Pour ce faire nous avons placé 15 points de mesure. Huit d’entre eux se trouve sur la périphérie du quartier (Avenue Van Volxem, Avenue Fonsny, Avenue de la Porte de Hal, Avenue Louise, Rue Defacqz, Avenue Brugmann, Avenue Albert, Avenue du Parc, Avenue Ceuppens) et six autres sont situés au sein du quartier (Rue Bréart, Barrière, Rue de Mérode, Rue Féron, Chaussée de Waterloo, Rue d’Ecosse). Ces mesures nous permettront de savoir, à terme, si les changements de circulation font baisser les concentrations en NO2 à l’intérieur du quartier et s’ils déplacent la pollution en périphérie du quartier.

  • Durée

Les premières mesures ont débuté le 2 mai à Ixelles. Au moment de la publication de cette deuxième version du rapport, nous avons récolté quatorze mois de données (mai 2023 – juin 2024).

Nous avons débuté les mesures au moment des premiers changements de circulation (mise en sens unique du bas de l’Avenue Vleurgat, mise en sens unique du haut de la rue Vilain XIIII, mise en sens unique du Square du Souvenir). Ces circonstances ne sont idéales car elles ne nous permettront pas de faire une comparaison parfaite entre la situation avant le changement du plan de mobilité et après. Ceci étant dit, les premières modifications (citées au dessus) sont minimes et ne devraient pas avoir de gros impacts à elles seules. Elles ne devraient donc pas trop perturber notre comparaison.

À Saint-Gilles, les mesures ont débuté le 31 mai. Au moment de la publication de cette première version du rapport, nous avons donc récolté treize mois de données (juin 2023 – juin 2024).

Etant donné que les premiers changements de circulation ne devraient pas voir le jour avant 2024, nous aurons probablement au moins une année complète de mesures sans modifications, puis au moins une année de mesures après modifications, ce qui nous permettra de faire une comparaison claire.

Notre objectif est d’effectuer des mesures pendant encore au moins deux années. Cela nous permettra de tirer des conclusions robustes.

Résultats

  • Quartier “Flagey-Etangs »

Evolution des concentrations en NO2 sur le territoire du quartier « Flagey-Etangs »

Les résultats montrent plusieurs choses. Tout d’abord, de juin 2023 à juin 2024, la place Flagey (au niveau de l’arrêt de tram) est exposée à une concentration moyenne annuelle en NO2 plus de trois fois supérieure à la recommandation de l’OMS (10µg/m3). Il est à noter que, en juin 2024, une concentration moyenne mensuelle de 44 µg/m3 a été enregistrée à cet endroit.

Dans au moins une partie de l’Avenue de la Couronne, du Boulevard Général Jacques, de l’Avenue des Éperons d’Or, de la Rue Malibran, de la Chaussée de Vleurgat, de la Rue Lesbroussart et de l’Avenue Louise, les concentrations moyennes annuelles en NO2 sont entre deux et trois fois supérieures au seuil de l’OMS. 

Le deuxième constat est que tous les points de mesure sont exposés à des concentrations moyennes annuelles en NO2 qui dépassent la recommandation de l’OMS.

  • Quartier “ParviS”

Evolution des concentrations en NO2 sur le territoire du quartier « ParviS »

À Saint-Gilles, certains lieux sont également exposés à des concentrations en NO2 qui dépassent largement les recommandations de l’OMS. Au moins une partie de l’Avenue Louise, de Barrière, de l’Avenue du Parc, de la Rue de Mérode, de la Rue du Danemark, du Parvis, de l’Avenue de la Porte de Hal, de l’Avenue Van Volxem et de la Rue d’Ecosse sont exposées à des concentrations moyennes annuelles en NO2 entre deux et trois fois au-dessus du seuil de l’OMS (10µg/m3).

De plus, aucun de nos points de mesure n’enregistre de concentrations moyennes annuelles en NO2 qui descendent sous la recommandation de l’OMS.

Conclusions

Ces résultats nous rappellent que certains lieux à Ixelles (Place Flagey, Avenue de la Couronne) et à Saint-Gilles (Barrière, Rue de Mérode, Rue du Danemark) sont bien trop pollués. Il est donc urgent de mettre en place des mesures pour y limiter le trafic des véhicules polluants, principale source de dioxyde d’azote (NO2).

Nous allons continuer de faire des mesures afin de pouvoir publier un avis clair sur le lien entre les quartiers apaisés et l’évolution de la pollution de l’air.


121 écoles fondamentales (maternelles et primaires) de la Région bruxelloise surexposées au NO2, les concentrations en dioxyde d’azote dépassent entre deux et trois fois la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Ecoles fondamentales bruxelloises surexposées au NO2 - Rapport

Plus d’une centaine d’écoles fondamentales bruxelloises surexposées au NO2


Rapport

En 2022, la totalité des 855 établissements scolaires (fondamentaux et secondaires) bruxellois analysés par le logiciel SIRANE sont exposés à des concentrations annuelles moyennes en NO2 qui dépassent le seuil de l’OMS.

Concentration annuelle moyenne en NO2 dans chaque école bruxelloise (2022)

Sur les 622 écoles fondamentales (maternelles et primaires) analysées, 121 (soit 19,45%) connaissent des concentrations entre deux et trois fois supérieures au seuil de l’OMS.

Pour rappel, d’après l’OMS, “le dépassement des niveaux des lignes directrices pour la qualité de l’air est associé à des risques importants pour la santé publique.”

Il ressort également de l’analyse que certaines communes sont plus durement touchées que d’autres. La quasi-totalité des écoles de Saint-Josse et la moitié des écoles de Ganshoren et de Schaerbeek sont exposées à des concentrations moyennes annuelles en NO2 entre deux et trois fois supérieures à la recommandation de l’OMS.

Dans ces trois communes, le taux de risque de pauvreté est supérieur à 20%, et atteint même les 34% à Saint-Josse, le plus élevé de Belgique. Les populations précarisées étant plus vulnérables à la pollution de l’air, cette situation représente donc une double injustice.

Il est important de préciser que ces résultats sont conservateurs et que les concentrations réelles auxquelles sont exposées les écoles sont très probablement plus élevées que celles calculées par SIRANE.

Télécharger le rapport

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La grande majorité (73%) des Bruxellois.es soutient la création de zones piétonnes aux abords des écoles.

Sondage - Création de zones piétonnes aux abords des écoles

Sondage - La grande majorité des Bruxellois.es soutient
la création de zones piétonnes aux abords des écoles


Introduction


En Région bruxelloise, le trafic routier est responsable de 47 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx). Notre campagne #LesChercheursDair a montré qu’une part importante de cette pollution se retrouve dans les cours des écoles de la capitale, dont beaucoup sont exposées à des concentrations en dioxyde d’azote (NO2) supérieures à la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Étant donné que les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air, il est urgent de mettre en place des mesures qui permettent d’améliorer la qualité de l’air aux abords des écoles. Les rues scolaires en font partie.

Une rue scolaire piétonne est une rue qui passe devant une école et dont l’accès à la circulation motorisée (voitures, motos, etc.) est interdit, sauf quelques exceptions (résident.es, livraisons, etc.). Cet aménagement urbain permet de lutter efficacement contre la pollution de l’air, mais également contre la pollution sonore et les risques d’accidents de la route.
Malheureusement, seuls 7 établissements, sur les 629 écoles maternelles et primaires que compte la Région de Bruxelles-Capitale, bénéficient d’une rue piétonne.

Résumé


Est-ce que les Bruxellois.es se soucient de l’impact de la pollution de l’air sur la santé des enfants ? Est-ce que les Bruxellois.es soutiennent la créations de zones piétonnes devant les écoles ? Pour répondre à ces questions, nous avons réalisé, en partenariat avec l’institut d’étude de marché indépendant Dedicated, un sondage auprès d’un échantillon représentatif de la population bruxelloise (N = 1.000).

Il en ressort les conclusions suivantes :

  • La très grande majorité (80%) de la population bruxelloise se dit préoccupée par l’exposition des enfants à la pollution de l’air.
  • La grande majorité (73%) des Bruxellois.es soutient la création de zones piétonnes aux abords des écoles.
  • La très grande majorité (81%) des parents/accompagnants qui amènent les enfants à l’école en voiture veulent réduire l’utilisation de cette dernière dans les années à venir.

Ces résultats montrent donc que la majorité (80%) des Bruxellois.es (87% des Bruxellois.es ayant un ou plusieurs enfants et 72% des Bruxellois.es n’ayant pas d’enfant) se soucient des impacts de la pollution de l’air sur la santé des plus jeunes. Peu importe la sensibilité environnementale des personnes interrogées, 73% des Bruxellois.es soutient la création de zones piétonnes devant les écoles.

La création de telles zones piétonnes est possible à court terme devant près de cinquante écoles bruxelloises, comme l’a montré notre récent travail de recherche. Nous demandons donc aux communes concernées de mettre en place ces rues scolaires piétonnes au plus vite.

De plus, il est facilement possible de créer des rues scolaires temporaires, c’est-à-dire fermées seulement au moment de l’entrée et de la sortie des classes, devant plus de 300 écoles bruxelloises. Là aussi nous demandons aux communes concernées de les créer au plus vite.

Méthodologie


Dans le cadre de ce sondage, 1.013 Bruxellois.es âgé.es de 18 ans et plus ont été interrogé.es. Plus précisément :

  • L’enquête a été réalisée en ligne (CAWI : Computer Assisted Web Interviewing), entre le 11 et le 29 septembre 2023
  • Tou.tes les répondant.es ont été recruté.es dans le strict respect des principaux quotas sociodémographiques
  • Le questionnaire a été élaboré conjointement par Dedicated et l’ASBL Les chercheurs d’air
  • La durée moyenne d’administration du questionnaire a été de 7 à 8 minutes
  • Le nom du commanditaire de l’étude n’a pas été mentionné lors du recrutement, ni en début d’enquête, et ce de manière à ne pas influencer les réponses
  • Sur l’échantillon total (N = 1.013), la marge d’erreur maximale (c’est-à-dire la marge d’erreur pour des fréquences observées proches de 50%) est de ± 3,08%
  • Les enquêtes ont été réalisées dans le strict respect des standards de qualité EMRQS (Efamro Market Research Quality Standards), ainsi que du code de conduite ESOMAR – CUBE

Résultats détaillés


De manière globale, il ressort du sondage que la majorité de la population bruxelloise se soucie de l’impact de la pollution de l’air sur la santé des enfants et qu’elle soutient la création de zones piétonnes devant les écoles de la Région bruxelloise. Il est également à noter que la plupart des Bruxellois.es qui utilisent régulièrement la voiture aimeraient changer de mode de transport principal à l’avenir, ce qui réduirait la pollution de l’air et aiderait à mieux protéger la santé des enfants.

En regardant les résultats de manière plus détaillée, nous notons que :

  • À la question Seriez-vous favorable à la création de zones piétonnes devant l’entrée des crèches et des écoles primaires en région bruxelloise ?”, 73% des sondé.es se sont dit favorables. Les jeunes sondé.es (18-34 ans) soutiennent ces zones piétonnes à 82%, alors que les sondé.es plus agé.es (55 ans et plus) sont un peu moins nombreux/ses à y être favorables (65%). Il existe également une différence entre les Bruxellois.es avec et sans enfants. 76% des premier/ères sont favorables à la création de zones piétonnes devant les écoles, quand 69% des second.es le sont. Il est à noter que cette tendance se confirme de manière transversale entre les différents critères de classification (genre, âge, avec ou sans enfant(s), groupe social), avec au moins 65% des sondé.es qui soutiennent la création de zones piétonnes.

 

  • À la question “En général, l’exposition des enfants à la pollution de l’air vous préoccupe-t-elle ?”, 80% des sondé.es ont répondu “Oui”. Les sondé.es agé.es de 18 à 34 ans sont un peu plus préoccupé.es (84%) par cette question que les personnes de 55 ans et plus (78%). Cette différence peut s’expliquer par le fait que les sondé.es âgé.es de 18 à 34 ans sont davantage à avoir des enfants en bas âge que les personnes de 35-45 ans ou que leurs aînés âgés de 55 ans et plus. Il est à noter que cette tendance se confirme de manière transversale entre les différents critères de classification (genre, âge, avec ou sans enfant(s), groupe social) avec au moins 72% des sondé.es se disent préoccupé.es par la question de l’exposition des enfants à la pollution de l’air.

 

  • À la question “Vous avez indiqué privilégier la voiture comme moyen de déplacement pour amener les enfants à leur lieu de garde ou à l’école. Aimeriez-vous diminuer l’utilisation de cette dernière dans les prochaines années ?”, 81% des parents ou accompagnants ont répondu de manière positive et indiquent avoir certainement ou probablement l’intention de diminuer l’utilisation de la voiture dans les prochaines années. Ce pourcentage est similaire parmi les différents critères de classification. Parmi ces derniers, 58% souhaitent privilégier les transports en commun, le vélo ou la marche dans les années à venir.

Conclusion


Les résultats de ce sondage montrent que la majorité des Bruxellois.es sont inquiet.es des effets que la pollution de l’air peut avoir sur la santé des enfants. Ils montrent également qu’une grande partie de la population de la capitale soutient une diminution de l’utilisation de la voiture en ville, particulièrement devant les écoles.

Nous demandons donc aux élu.es des 19 communes et de la Région bruxelloise d’accélérer la création de rues scolaires piétonnes et, de manière générale, de diminuer l’espace réservé à la circulation et au stationnement de la voiture en ville. Cela permettra de réduire la pollution de l’air et, ainsi, de mieux protéger la santé des enfants.


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