Notre mission : Un air plus sain pour tous/tes les Bruxellois·es
Chaque année à Bruxelles, plus de 900 personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air. Le trafic routier représente une grande partie du problème. Ce dernier émet en effet 23% des particules très fines (PM2.5) et représente 47% des émissions régionales d’oxydes d’azote (NOx).
En adoptant une mobilité plus propre et plus sobre, nous pouvons améliorer la durée de vie en bonne santé des habitant·es de Bruxelles. C’est particulièrement vrai pour les plus jeunes et les plus défavorisé·es.
Notre mission est d’améliorer la qualité de l’air en encourageant la mobilité durable en ville.
Pour ce faire, nous ciblons les pouvoirs publics. Nous leur demandons des mesures favorisant la mobilité active (marche et vélo) et partagée (transports en commun ou autopartage), entre autres via le réaménagement de l’espace public (quartiers apaisés et rues scolaires par exemple).
D’autre part, nous aidons les Bruxellois·es à mieux se protéger de la pollution de l’air en les informant sur cette problématique et en les épaulant dans leurs interpellations auprès des élu.es (pour obtenir de nouvelles rues scolaires par exemple).
Nous prêtons une attention particulière à la justice sociale : les plus vulnérables, que ce soit à cause de leur âge (les enfants et les seniors), de leurs revenus, de leurs origines, de leur culture, de leur langue ou de leur genre, sont les premières victimes de la pollution de l’air et doivent être protégé·es en priorité.
Nous accordons également beaucoup d’importance à l’inclusion. Nous voulons que tous/tes les citoyen·nes puissent comprendre et agir sur les enjeux de mobilité et de qualité de l’air qui les concernent.
Pour mener à bien notre travail, nous actionnons 4 types de levier :
- Recherche : Nous produisons nos propres mesures de qualité de l’air et les analysons dans les études que nous publions.
- Information : Nous vulgarisons les données scientifiques dans des campagnes d’information afin de sensibiliser le grand public aux enjeux de mobilité et de qualité de l’air.
- Mobilisation : Nous coordonnons des mobilisations festives afin d’interpeller les pouvoirs publics sur la problématique de la pollution de l’air.
- Plaidoyer : Nous rencontrons les élu·es au niveau communal et régional pour demander la mise en place ou le renforcement de mesures favorisant la mobilité active et partagée.
Ces leviers sont répartis au sein de quatre grandes campagnes : rues scolaires, mesures de qualité de l’air, zone de basses-émissions, quartiers apaisés.
D’où venons-nous ?
L’histoire commence en septembre 2015, lorsqu’ éclate le scandale du « Dieselgate » : on apprend qu’un grand nombre de voitures (toutes ?) polluent beaucoup plus que ce qu’annoncent les constructeurs. Des citoyen⸱nes, à Bruxelles comme ailleurs en Europe, commencent alors à se renseigner sur la qualité de l’air qu’iels respirent et se rendent compte qu’il est difficile de trouver des informations claires à ce sujet.
En s’inspirant de ce qui se fait ailleurs en Europe, entre autres en Allemagne et en Italie, un petit groupe décide alors de mesurer lui-même la pollution de l’air à Bruxelles. Pour ce faire, ces explorateur/rices utilisent la « science citoyenne ». Aussi appelée « science collaborative », elle permet, en collaborant avec des citoyen⸱nes bénévoles mais en suivant un protocole scientifique, de produire à bas coût un grand nombre de données fiables.
Au fil des mois, cette démarche intéresse de plus en plus de personnes, curieuses d’en savoir plus sur la qualité de l’air qu’elles respirent. Nous décidons donc de transformer notre groupe informel en une asbl officielle. C’est ainsi que l’association Les chercheurs d’air nait en 2019.
Nos financements



